Jeudi soir, dix des douze distributeurs que compte Saint-Laurent ne fonctionnaient plus. Les deux seuls qui fonctionnaient étaient ceux de Super U. Ils ont été pris d'assaut. À La Poste, les clients se sont rué sur les guichets. Les retraits ont été limités. À 400 euros d'abord, puis le montant a été baissé jusqu'à une centaine d'euros, « pour pouvoir servir un maximum de clients » , explique la direction à Cayenne. La BFC et la Bred, qui ont leurs agences et leur Dab en centre-ville, se sont aussi retrouvées à sec.
Hier matin, un camion de Trans-bank - le convoyeur de fonds qui a racheté la Brink's Guyane il y a deux mois - a emmené de l'argent dans les banques. Hier, vers 15 heures, les Saint-Laurentais, en mal de liquide à la veille de Noël, se sont agglutinés devant les distributeurs, dans une ambiance parfois tendue.
Reste que la ou les causes de ces incidents ne sont pas bien connues. Hier, La Poste a expliqué avoir connu « un incident technique qu'il a fallu résoudre rapidement » et qui a empêché l'approvisionnement des distributeurs. La direction de l'entreprise n'a pas souhaité expliquer la nature de cet « incident » . Les trois bureaux de poste de Saint-Laurent fournissant largement plus de la moitié du liquide disponible dans la sous-préfecture, le report des clients vers les distributeurs des autres banques les aurait-il vidés plus vite que prévu ?
Hier matin, un camion de Trans-bank - le convoyeur de fonds qui a racheté la Brink's Guyane il y a deux mois - a emmené de l'argent dans les banques. Hier, vers 15 heures, les Saint-Laurentais, en mal de liquide à la veille de Noël, se sont agglutinés devant les distributeurs, dans une ambiance parfois tendue.
Reste que la ou les causes de ces incidents ne sont pas bien connues. Hier, La Poste a expliqué avoir connu « un incident technique qu'il a fallu résoudre rapidement » et qui a empêché l'approvisionnement des distributeurs. La direction de l'entreprise n'a pas souhaité expliquer la nature de cet « incident » . Les trois bureaux de poste de Saint-Laurent fournissant largement plus de la moitié du liquide disponible dans la sous-préfecture, le report des clients vers les distributeurs des autres banques les aurait-il vidés plus vite que prévu ?
« Recrudescence de retraits »
Le responsable d'une des banques évoquait, lui, une difficulté depuis le rachat de la Brink's par Transbank. Ce que conteste Jean-Philippe Calveyrac, le cogérant de l'entreprise. « Nous livrons le fiduciaire à la demande. Nous allons à Saint-Laurent deux ou trois fois par semaine. » Lui cherche plutôt la cause dans « la recrudescence de retraits, compte tenu des fêtes. Un Dab alimenté de 90 000 euros peut être vidé en vingt-quatre heures, en ce moment. » Hier soir, tous les Dab fonctionnaient à nouveau.