Les jeudis du patrimoine : " Peuple Saramaka contre état du Suriname : Combat pour la forêt et les droits de l’homme "
Infos pratiques
le Jeudi 24 Janvier 2013 18:30 - 20:00
Salle Andrée SURLEMONT
Description
Conférences en salle Andrée Surlemont à l'annexe Mairie de Saint-Laurent du Maroni.

Le thème : Peuple Saramaka contre état du Suriname, un Combat pour la forêt et les droits de l’homme.

Intervenant : Richard Price, historien anthropologue.

Biographie :


Professeur émérite d’anthropologie, d’« American Studies » et d’histoire, Richard Price est l’un des meilleurs spécialistes au monde des sociétés afro-américaines. Auteur d’une vingtaine de livres et de nombreux articles, il a enseigné dans les universités Johns Hopkins, Yale, Stanford, ainsi qu’à Paris. Il partage son temps entre la Martinique et Paris. Du même auteur en langue française : Les Premiers Temps (Éditions du Seuil, 1994, Vents d’ailleurs, à paraître), Le Bagnard et le Colonel (PUF, 2000, Vents d’ailleurs, à paraître), Les Marrons (avec Sally Price, Vents d’ailleurs, 2003), Les Arts des Marrons (avec Sally Price, Vents d’ailleurs, 2005), Romare Bearden : Une dimension caribéenne (avec Sally Price, Vents d’ailleurs, 2006) et Voyages avec Tooy : Histoire, mémoire, imaginaire des Amériques noires (Vents d’ailleurs, 2010).

Présentation :

L’histoire du Peuple Saamaka, les menaces qui pèsent sur sa forêt et son combat pour tenter de protéger son mode de vie en se saisissant des instruments juridiques internationaux des droits de l’Homme. En 2007, la Cour Interaméricaine des Droits de l’Homme rendit en leur faveur un jugement qui fit jurisprudence. Deux leaders engagés dans cette lutte, Wazen Eduards et Hugo Jabini, reçurent le Prix Goldman pour l’Environnement (souvent appelé « Prix Nobel pour l’Environnement »). Le Suriname possède, au monde, la plus importante proportion de forêt tropicale au sein d’un territoire national, et la plus grande couverture forestière par personne. Le nouveau livre de Richard Price raconte l’histoire de la bataille menée par les Saamaka pour garder le contrôle de cette partie de forêt qui est la leur. E Saamaka sembe ko hia tyika, u sa hoi di kuutu a Saamaka tongo.