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Emmanuel PRINCE s'exprime à titre personnel sur la disparition de Serge ADELSON



Dès sa prise de fonction en tant que maire de la commune de Macouria en 1982, son travail et ses nombreux projets pour la commune ont certes permit le développement du territoire.

Au fil des années, toutes ces éloges ont fait l'objet de controverses par toutes ces grandes familles, qui l'on accueilli au fil du temps.

Je fus son Directeur de campagne en mars 2008, puis Directeur de Cabinet et Conseiller Extra désigné par le Conseil Municipal, en charge de la cohésion sociale durant 2 ans.

Pour avoir été à ses côtés durant cette courte durée, je considère que Serge ADELSON avait de multiples facettes.

Je retiens deux en particulier :

* Celle d'un homme qui, malgré des démarches peu orthodoxes, savait convaincre, obtenir un résultat quelque soit la manière pour les réussir.

* Animé d'un comportement parfois démésuré d'un zel de pouvoir qui a rendu amer un grand nombre de macouriens et d'anonymes dans leur silence.

Malgré nos divergences et cette transparence que j'ai toujours su témoigner ouvertement depuis ma démission en juillet 2011, j'affirme et ne retiens qu'une chose, bien souvent l'homme dans la sphère politique change face au pouvoir, et au détriment de nombreuses souffrances dissimulées, ce que l'on se doit, cependant, de ne pas oublier, malgré cette disparition qui ne devrait pas nous laisser indifférent.

Il avait été prédit la fin du monde mais selon moi, et par conviction, j'ai toujours cru en « la fin d'un monde ». Macouria aujourd'hui est aux prémices d'une page nouvelle.

Je demeure un humain avant tout et face à cette disparition, je ne peux que m'incliner. Pour ses proches, sa famille et ses plus fidèles lieutenants, j'adresse toute ma sympathie dans cette douloureuse épreuve en cette période de fin d'année.


Emmanuel PRINCE


Mardi 25 Décembre 2012
M. F.
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