
Léon Bertrand est définitivement sorti de sa réserve. Après avoir publiquement réclamé qu'il soit mis un terme au mouvement, le maire de Saint-Laurent s'est fendu hier matin d'une tentative de médiation auprès des socioprofessionnels de la ville. Qu'ils soient ou non présents sur les sites de blocages. Une initiative qui s'est soldée par un échec. En réalité, la réunion n'a même pas eu lieu.
Les personnes que l'édile a souhaité réunir ne se sont pas déplacées à l'heure dite en mairie. Un camouflet qui est certainement à mettre en rapport avec la prise de position de Léon Bertrand à la fois sur l'antenne de RFO et dans nos colonnes. Une invitation à « sortir de façon haute et responsable » du mouvement qui n'a pas été accueillie à grand renfort d'applaudissements sur les barrages saint-laurentains. « Certains membres du collectif étaient d'accord, d'autres non, précise Léon Bertrand. En tant que premier magistrat, je ne peux rester insensible à la situation. Et compte tenu des propositions qui ont été faites par le ministre, je voulais apporter des réponses, et bien entendu demander la levée des barrages. » Il entend néanmoins renouveler son invitation dès aujourd'hui.
S'ils n'ont pas daigné s'entretenir avec le maire, les représentants du secteur économique ont conduit leur propre réunion en fin d'après-midi.
Avec, notamment, des commerçants résignés à prendre des mesures en rapport avec un mouvement qui, selon leur propre terme « semble parti pour durer » . Alain Chung, président de l'Association des commerçants chinois, évoque une fermeture pure et simple. Car à Saint-Laurent, en dépit des fréquents allers et retours d'une partie de la population sur la rive surinamaise pour se réapprovisionner, les réserves s'épuisent. Et il en va de même à Mana. Si la mobilisation y demeure intacte, certaines denrées commencent à manquer. « On n'a plus de viande et de produits laitiers, confie une Mananaise. En fait, les congélateurs sont vides, et on n'a presque plus de bouteilles de gaz. » Par ailleurs, la mairie, la poste et la pharmacie sont fermées. « Quand quelqu'un est malade, on appelle les pompiers » , explique l'habitante.
Autre problème, l'absence de ramassage des ordures ménagères, qui s'entassent depuis une semaine.
Les personnes que l'édile a souhaité réunir ne se sont pas déplacées à l'heure dite en mairie. Un camouflet qui est certainement à mettre en rapport avec la prise de position de Léon Bertrand à la fois sur l'antenne de RFO et dans nos colonnes. Une invitation à « sortir de façon haute et responsable » du mouvement qui n'a pas été accueillie à grand renfort d'applaudissements sur les barrages saint-laurentains. « Certains membres du collectif étaient d'accord, d'autres non, précise Léon Bertrand. En tant que premier magistrat, je ne peux rester insensible à la situation. Et compte tenu des propositions qui ont été faites par le ministre, je voulais apporter des réponses, et bien entendu demander la levée des barrages. » Il entend néanmoins renouveler son invitation dès aujourd'hui.
S'ils n'ont pas daigné s'entretenir avec le maire, les représentants du secteur économique ont conduit leur propre réunion en fin d'après-midi.
Avec, notamment, des commerçants résignés à prendre des mesures en rapport avec un mouvement qui, selon leur propre terme « semble parti pour durer » . Alain Chung, président de l'Association des commerçants chinois, évoque une fermeture pure et simple. Car à Saint-Laurent, en dépit des fréquents allers et retours d'une partie de la population sur la rive surinamaise pour se réapprovisionner, les réserves s'épuisent. Et il en va de même à Mana. Si la mobilisation y demeure intacte, certaines denrées commencent à manquer. « On n'a plus de viande et de produits laitiers, confie une Mananaise. En fait, les congélateurs sont vides, et on n'a presque plus de bouteilles de gaz. » Par ailleurs, la mairie, la poste et la pharmacie sont fermées. « Quand quelqu'un est malade, on appelle les pompiers » , explique l'habitante.
Autre problème, l'absence de ramassage des ordures ménagères, qui s'entassent depuis une semaine.