
C’est dans le cadre des « Journées de la ZEP » (Zone d’Education Prioritaire), qu’une conférence sur le thème : « Quels rythmes scolaires et quels espaces éducatifs pour l’école de Guyane ? » a eu lieu dans la salle du conseil municipal de la Mairie.
Hubert Montagner, directeur de recherche à l’INSERM, membre du comité national de l’innovation pour la réussite scolaire au Ministère de l’Education Nationale, a été invité pour parler de l’importance des rythmes des enfants. Le message est clair : l’école est faite pour les enfants.
Hubert Montagner, directeur de recherche à l’INSERM, membre du comité national de l’innovation pour la réussite scolaire au Ministère de l’Education Nationale, a été invité pour parler de l’importance des rythmes des enfants. Le message est clair : l’école est faite pour les enfants.

Depuis quelques années, la Mairie a instauré la journée continue, pour des « raisons pas toujours très claires », dit le professeur Montagner, « et, c’est un système qui mettra en difficulté les enfants qui le sont déjà. Seuls ceux qui ne sont pas trop fatigués pourront supporter plusieurs heures continues, même séparées par des récréations ». La quantité et la qualité du sommeil jouent énormément sur l’attention des enfants. Ils arrivent à l’école avec leurs soucis affectifs, ce qui les empêche de communiquer avec leurs camarades et les enseignants. Il est de la responsabilité de l’école de prendre en compte les différences de l’enfant. Les scientifiques et les médecins, après plusieurs constats, pensent qu’il faudrait d’abord « repenser la journée de l’enfant dans sa globalité, en fonction de l’âge, en aménageant les temps d’accueil et les temps scolaires ». Hubert Montagner a conduit le débat en insistant sur trois points essentiels :
- l’installation de la sécurité affective : il faut que l’enfant ait le sentiment d’être en sécurité.
- La possibilité pour un enfant d’harmoniser ses rythmes par rapport à l’environnement extérieur (familiaux et sociaux).
- La conquête et l’appropriation de l’espace .C’est à ce stade que l’enfant va acquérir ses compétences. Pour cela, il faudrait penser à un meilleur aménagement des écoles.
- l’installation de la sécurité affective : il faut que l’enfant ait le sentiment d’être en sécurité.
- La possibilité pour un enfant d’harmoniser ses rythmes par rapport à l’environnement extérieur (familiaux et sociaux).
- La conquête et l’appropriation de l’espace .C’est à ce stade que l’enfant va acquérir ses compétences. Pour cela, il faudrait penser à un meilleur aménagement des écoles.

Hubert Montagner a rencontré des personnes volontaires qui veulent apporter leur contribution à une meilleure école pour que les enfants réussissent mieux et en plus grand nombre. Le travail sur l’aménagement du temps de l’enfant nécessite une concertation entre tous les acteurs. Prendre en compte les besoins de l’enfant doit rester le thème central.
Comment peut-on impliquer les parents si ils ne sont pas informés ?
« Il faut transmettre l’information, créer des groupes de travail pour que ça soit les Guyanais eux-mêmes qui décident de la journée scolaire qu’ils veulent dans l’intérêt de leurs enfants ».
La responsabilité de la Mairie, de l’Education Nationale et des autres instances de faire prendre conscience aux parents de l’importance des rythmes de l’enfant et de mettre en place un aménagement de la journée plus cohérent.
A quand une école « faite pour les enfants », où nos chers bambins bénéficieront d’un accueil le matin en douceur (pour se réveiller tranquillement), de temps scolaires centrés sur les périodes de vigilance et un temps de midi dans un climat de bien-être et de détente… ?
Comment peut-on impliquer les parents si ils ne sont pas informés ?
« Il faut transmettre l’information, créer des groupes de travail pour que ça soit les Guyanais eux-mêmes qui décident de la journée scolaire qu’ils veulent dans l’intérêt de leurs enfants ».
La responsabilité de la Mairie, de l’Education Nationale et des autres instances de faire prendre conscience aux parents de l’importance des rythmes de l’enfant et de mettre en place un aménagement de la journée plus cohérent.
A quand une école « faite pour les enfants », où nos chers bambins bénéficieront d’un accueil le matin en douceur (pour se réveiller tranquillement), de temps scolaires centrés sur les périodes de vigilance et un temps de midi dans un climat de bien-être et de détente… ?