
Le Comité du carnaval de St-Laurent (sur)vit encore, à la sueur du front des quatre membres qui luttent toujours pour le faire perdurer, et la tâche est loin d’être aisée. Sans le soutien des groupes qui boudent les tentatives de restructuration et répondent très timidement aux invitations aux réunions, avec les traces laissées par des choix de gestion critiquables dans les années antérieures et qu’il rembourse encore, le comité semble avoir perdu toute légitimité auprès des saint-laurentains en général, et des carnavaliers en particulier.
L’un des exemples les plus flagrants de cette perte de légitimité, en ce début de carnaval, est l’ignorance totale par les groupes du nouveau circuit choisi pour les défilés du dimanche. Afin d’éviter les incidents trop fréquents depuis quelques années au moment où les groupes se croisent, les membres du Comité ont décidé d’instaurer désormais le principe d’un circuit en boucle qui emprunterait l’artère principale, la rue Victor Hugo, la rue Tourtet et enfin la rue Simon pour revenir au point de départ. Dimanche encore, manque d’information ou volonté délibérée, les groupes ont royalement ignoré ces consignes et gardé la bonne vieille habitude des aller-retour dans la rue principale. Autre court-circuitage cuisant pour la structure, l’organisation d’un vidé, fort apprécié par tous, mais sans aucune information préalable au comité.
L’un des exemples les plus flagrants de cette perte de légitimité, en ce début de carnaval, est l’ignorance totale par les groupes du nouveau circuit choisi pour les défilés du dimanche. Afin d’éviter les incidents trop fréquents depuis quelques années au moment où les groupes se croisent, les membres du Comité ont décidé d’instaurer désormais le principe d’un circuit en boucle qui emprunterait l’artère principale, la rue Victor Hugo, la rue Tourtet et enfin la rue Simon pour revenir au point de départ. Dimanche encore, manque d’information ou volonté délibérée, les groupes ont royalement ignoré ces consignes et gardé la bonne vieille habitude des aller-retour dans la rue principale. Autre court-circuitage cuisant pour la structure, l’organisation d’un vidé, fort apprécié par tous, mais sans aucune information préalable au comité.

D’autre part, le travail effectué en amont depuis le mois de septembre pour l’organisation des bals paré-masqué, n’a abouti à rien dans la mesure où les partenaires sollicités (musiciens et tenanciers de salles) n’ont pas donné réponse.
La question se pose alors inévitablement : une telle structure a-t-elle encore des raisons d’exister dans la commune ? L’argument le plus souvent entendu est qu’« à l’époque », il n’y avait pas de comité du carnaval et tout marchait aussi bien, donc il ne sert à rien ! La différence est qu’aujourd’hui, qu’on le veuille où non, toutes les manifestations, quelles qu’elles soient, doivent s’effectuer dans un cadre réglementaire strict, afin de parer à toute éventualité d’un incident ou même d’un accident grave, dans la mesure où le nombre de personnes qui y prennent part (acteurs et spectateurs) n’a plus grand-chose à voir avec celui de l’« époque ». C’est confrontés à cette réalité et à la montée des phénomènes de violence, que les membres du Comité ont dû prendre parfois des décisions qui n’ont pas toujours fait l’unanimité, d’où peut-être l’actuel désaveu de certains.
La question se pose alors inévitablement : une telle structure a-t-elle encore des raisons d’exister dans la commune ? L’argument le plus souvent entendu est qu’« à l’époque », il n’y avait pas de comité du carnaval et tout marchait aussi bien, donc il ne sert à rien ! La différence est qu’aujourd’hui, qu’on le veuille où non, toutes les manifestations, quelles qu’elles soient, doivent s’effectuer dans un cadre réglementaire strict, afin de parer à toute éventualité d’un incident ou même d’un accident grave, dans la mesure où le nombre de personnes qui y prennent part (acteurs et spectateurs) n’a plus grand-chose à voir avec celui de l’« époque ». C’est confrontés à cette réalité et à la montée des phénomènes de violence, que les membres du Comité ont dû prendre parfois des décisions qui n’ont pas toujours fait l’unanimité, d’où peut-être l’actuel désaveu de certains.
Toujours est-il que les quatre « survivants » du Comité agonisant ne lâchent pas l’affaire et sont bien décidés à continuer d’exister. Aussi, même si elles sont moins grandioses qu’il y a quelques années, ils prévoient tout de même quelques actions fortes pour ce carnaval 2007 : le dimanche 28 janvier sera l’occasion d’un hommage à notre regretté « Solitaire », Maurice JEAN-FRANCOIS ; le 4 février sera un « Dimanche bleu », jour où il sera demandé aux groupes comme au public d’être en bleu sur le thème « Sous le ciel bleu de l’ouest » ; le traditionnel vidé du mercredi des cendres est bien sûr programmé (ouf !), mais peut-être avec « les infatigables », comprendre des CD (bof ), par manque de moyens pour payer un groupe.
La communication reste donc l’une des possibilités de faire changer les choses ; Roland AYMON, secrétaire du Comité des festivals et carnavals de St-Laurent depuis deux ans, s’y emploie activement et multiplie ses interventions sur les médias locaux afin de mobiliser toutes les forces vives qui pourraient leur prêter main-forte : « Nous avons besoin de tous ceux qui ont quelque chose à dire, tous ceux qui veulent participer, contribuer, porter leur pierre à l’édifice, mais des personnes qui critiquent, proposent leurs idées et qui surtout s’engagent ! Car des idées, on en a tous, mais il faut aussi les faire fleurir, et s’il n’y a personne pour les porter, elles restent lettres mortes. »
La communication reste donc l’une des possibilités de faire changer les choses ; Roland AYMON, secrétaire du Comité des festivals et carnavals de St-Laurent depuis deux ans, s’y emploie activement et multiplie ses interventions sur les médias locaux afin de mobiliser toutes les forces vives qui pourraient leur prêter main-forte : « Nous avons besoin de tous ceux qui ont quelque chose à dire, tous ceux qui veulent participer, contribuer, porter leur pierre à l’édifice, mais des personnes qui critiquent, proposent leurs idées et qui surtout s’engagent ! Car des idées, on en a tous, mais il faut aussi les faire fleurir, et s’il n’y a personne pour les porter, elles restent lettres mortes. »