QUELLES SONT LES CAUSES ?

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La maladie de Parkinson est une maladie dont on ne connaît pas la cause, mais qui correspond à la perte de neurones dans des zones précises du cerveau. Les neurones de ces régions fabriquent normalement un messager chimique (neurotransmetteur) appelé dopamine, dont le manque est responsable des signes caractéristiques de la maladie. Certaines hypothèses suggèrent pourtant la responsabilité de toxiques (pesticides, herbicides), ou de facteurs génétiques.
QUAND CONSULTER ?
Dès l’apparition d’un tremblement de repos, occasionnel, unilatéral, éventuellement précédé par une sensation de trémulation intérieure.
Quand certains phénomènes, peu précis, commencent à gêner : sensation de raideur ou de lenteur d’un membre, écriture qui change et devient petite, perte de la dextérité d’une main (piano), douleur musculaire d’une épaule, fatigue générale ou amaigrissement.
Quand certains phénomènes, peu précis, commencent à gêner : sensation de raideur ou de lenteur d’un membre, écriture qui change et devient petite, perte de la dextérité d’une main (piano), douleur musculaire d’une épaule, fatigue générale ou amaigrissement.
QUE SE PASSE-T-IL LORS DE L'EXAMEN ?

Le médecin, au cours d’un interrogatoire minutieux et d’un examen clinique, tentera de mettre en évidence l’akinésie, l’hypertonie, le tremblement. Ces trois symptômes sont souvent accompagnés de manifestations plus générales. Leurs répercutions dans la vie professionnelle, sociale doivent être évaluées : capacité de conduire une automobile, de voyager, de se déplacer seul ; gêne dans les actes de la vie quotidienne, habillage, toilette, alimentation ; dépendance éventuelle envers un conjoint, etc. Il n’y a pas d’examens complémentaires à faire pour établir le diagnostic.
QUEL EST LE TRAITEMENT ?

La maladie de Parkinson est une affection évolutive, très différente d’un malade à l’autre. Pour l’instant, les traitements en ralentissent l’évolution, mais ne la guérissent pas. Dans l’ensemble, les formes « tremblantes » sont de meilleur pronostic que les formes à début « akinétique » ou « hypertonique ».
En phase de début, quand la gêne s’installe dans la vie quotidienne, on peut commencer les anticholinergiques à petites doses en cas de tremblement, ou l’amantadine dans les débuts akinétiques. Parfois, la prise de certains antidépresseurs ou d’anxiolytiques à petites doses est utile. Attention à ne pas utiliser de neuroleptiques.
Quand ces traitements ne suffisent plus à limiter le handicap, il est souhaitable de commencer le traitement par la L-Dopa. Pour certains, se sera après 6mois d’évolution de la maladie, pour d’autres 3 ou 4 ans. Il faut rechercher une dose minimale efficace, variable pour chacun.
Avec les années, l’évolution de la maladie se poursuit néanmoins, compliquée d’effets secondaires au traitement (mouvements involontaires, fluctuation d’action), ou de la hausse de la dépendance. Le fractionnement des doses et l’ajout d’agonistes dopaminergiques est alors indiqué.
Une nouvelle voie thérapeutique est la compensation de la perte des neurones par la greffe de neurones fœtaux : encore au stade expérimental, elle donnera peut être une réponse satisfaisante dans les années à venir.
En phase de début, quand la gêne s’installe dans la vie quotidienne, on peut commencer les anticholinergiques à petites doses en cas de tremblement, ou l’amantadine dans les débuts akinétiques. Parfois, la prise de certains antidépresseurs ou d’anxiolytiques à petites doses est utile. Attention à ne pas utiliser de neuroleptiques.
Quand ces traitements ne suffisent plus à limiter le handicap, il est souhaitable de commencer le traitement par la L-Dopa. Pour certains, se sera après 6mois d’évolution de la maladie, pour d’autres 3 ou 4 ans. Il faut rechercher une dose minimale efficace, variable pour chacun.
Avec les années, l’évolution de la maladie se poursuit néanmoins, compliquée d’effets secondaires au traitement (mouvements involontaires, fluctuation d’action), ou de la hausse de la dépendance. Le fractionnement des doses et l’ajout d’agonistes dopaminergiques est alors indiqué.
Une nouvelle voie thérapeutique est la compensation de la perte des neurones par la greffe de neurones fœtaux : encore au stade expérimental, elle donnera peut être une réponse satisfaisante dans les années à venir.
CONSEILS PRATIQUES
Bien se renseigner sur la maladie, son stade, son évolution.
Suivre scrupuleusement le traitement instauré par le médecin : régularité et respect des horaires de prises sont indispensables à son efficacité et à sa bonne tolérance.
Adapter le traitement au fur et à mesure de l’évolution de la maladie. La compensation de la dopamine manquante (par son équivalent médicamenteux, la L-dopa, ou par des produits qui en miment les effets, comme les agonistes dopaminergiques) doit être constamment réévaluée.
Se faire suivre par un kinésithérapeute : pour entretenir les capacités respiratoires, l’amplitude articulaire, la marche et l’équilibre.
Accepter un accompagnement social : déclaration de longue maladie (ALD), aides à domicile, aide ménagère, ouverture de dossiers auprès de l’assistante sociale, demande de l’Allocation Pour l’Autonomie (APA), etc.
Ne pas négliger l’accompagnement psychologique : la dépression n’est pas en « réaction » à la maladie, mais liée à celle-ci.
http://www.e-sante.fr
Suivre scrupuleusement le traitement instauré par le médecin : régularité et respect des horaires de prises sont indispensables à son efficacité et à sa bonne tolérance.
Adapter le traitement au fur et à mesure de l’évolution de la maladie. La compensation de la dopamine manquante (par son équivalent médicamenteux, la L-dopa, ou par des produits qui en miment les effets, comme les agonistes dopaminergiques) doit être constamment réévaluée.
Se faire suivre par un kinésithérapeute : pour entretenir les capacités respiratoires, l’amplitude articulaire, la marche et l’équilibre.
Accepter un accompagnement social : déclaration de longue maladie (ALD), aides à domicile, aide ménagère, ouverture de dossiers auprès de l’assistante sociale, demande de l’Allocation Pour l’Autonomie (APA), etc.
Ne pas négliger l’accompagnement psychologique : la dépression n’est pas en « réaction » à la maladie, mais liée à celle-ci.
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