
22 janvier 1978, 22 janvier 2008.
30 ans que L.G Damas est mort, loin de cette terre de Guyane qui lui doit tant.
Les élèves de la classe de 3°G ont voulu fêter cet anniversaire et redécouvrir l’homme qui toute sa vie revendiqua sa qualité de nègre. Homme engagé en littérature et en politique (il fut député de Guyane de 1948 à 1951), il rayonna dans le monde entier.
Né à Cayenne le 28 mars 1912, mort à Washington, D.C (USA) le 22 janvier 1978, l’itinéraire de Damas est long et douloureux. Il apporta avec ses compagnons Aimé Césaire et Léopold Sédar Senghor une pierre supplémentaire à l’Humanité en mettant la question noire au cœur des débats littéraires et artistiques du moment.
Les élèves de la classe de 3°G se sont penchés plus particulièrement sur le long poème Black- Label (1956). Présenté et étudié en cours de français, ils ont choisi un extrait percutant : « Nous les gueux, nous les peu, nous les rien, nous les chiens, nous les maigres, nous les nègres … ». Ils ont ensuite mis en voix cet extrait en choisissant un style percutant, entre rapp et slam … des échos d’une révolte pas toujours terminée …
30 ans que L.G Damas est mort, loin de cette terre de Guyane qui lui doit tant.
Les élèves de la classe de 3°G ont voulu fêter cet anniversaire et redécouvrir l’homme qui toute sa vie revendiqua sa qualité de nègre. Homme engagé en littérature et en politique (il fut député de Guyane de 1948 à 1951), il rayonna dans le monde entier.
Né à Cayenne le 28 mars 1912, mort à Washington, D.C (USA) le 22 janvier 1978, l’itinéraire de Damas est long et douloureux. Il apporta avec ses compagnons Aimé Césaire et Léopold Sédar Senghor une pierre supplémentaire à l’Humanité en mettant la question noire au cœur des débats littéraires et artistiques du moment.
Les élèves de la classe de 3°G se sont penchés plus particulièrement sur le long poème Black- Label (1956). Présenté et étudié en cours de français, ils ont choisi un extrait percutant : « Nous les gueux, nous les peu, nous les rien, nous les chiens, nous les maigres, nous les nègres … ». Ils ont ensuite mis en voix cet extrait en choisissant un style percutant, entre rapp et slam … des échos d’une révolte pas toujours terminée …

L’actualité leur a permis ensuite de voir le spectacle du comédien cayennais Edmard Pouillac, lors du festival de théâtre « Les tréteaux du Maroni » au camp de la Transportation. En effet la compagnie professionnelle Masskilili proposait au public une lecture du poème Black- Label.
Impressionnés par la prestation du comédien, ils ont invité Edmard Pouillac au collège E. TELL EBOUE pour un atelier théâtral de 2 heures où ils ont pu travailler sur l’expression corporelle et la diction. Un véritable moment d’échanges et d’amitié entre ces jeunes et l’artiste. La recherche profonde du rythme a été un moment particulièrement magique quand les corps se sont libérés de la gêne : ils ont naturellement répondu à l’appel du rythme. Ce rythme cher au poète, « le tam tam roulait de rythme en rythme la frénésie des yeux la frénésie des mains la frénésie des pieds de statues … » ( poème « Ils sont venus ce soir », in Pigments, 1937).
Impressionnés par la prestation du comédien, ils ont invité Edmard Pouillac au collège E. TELL EBOUE pour un atelier théâtral de 2 heures où ils ont pu travailler sur l’expression corporelle et la diction. Un véritable moment d’échanges et d’amitié entre ces jeunes et l’artiste. La recherche profonde du rythme a été un moment particulièrement magique quand les corps se sont libérés de la gêne : ils ont naturellement répondu à l’appel du rythme. Ce rythme cher au poète, « le tam tam roulait de rythme en rythme la frénésie des yeux la frénésie des mains la frénésie des pieds de statues … » ( poème « Ils sont venus ce soir », in Pigments, 1937).

Un hommage intime donc au grand poète guyanais dont le poète Robert Desnos disait « Damas est nègre et tient à sa qualité et à son état de nègre » (Préface du recueil Pigments).
Après la grande manifestation lycéenne de Kourou lancée par Mme Taubira en novembre dernier et avant la date anniversaire du 28 mars décrétée par le Rectorat de Guyane, c’est une célébration à cœur ouvert que proposaient ces jeunes guyanais du collège E. Tell Eboué.
Après la grande manifestation lycéenne de Kourou lancée par Mme Taubira en novembre dernier et avant la date anniversaire du 28 mars décrétée par le Rectorat de Guyane, c’est une célébration à cœur ouvert que proposaient ces jeunes guyanais du collège E. Tell Eboué.