
Ce samedi soir, Hamel-Francis Mekachera part danser au Moonlight, boîte de nuit de la cité Grant, à Cayenne. Au cours de la soirée, il se rend aux toilettes. Il y croise un clubeur éméché et bruyant. Il lui demande de se calmer. Le ton monte. Un acolyte du gueulard arrive. Il frappe le sous-préfet à la tête et l'empêche de sortir des toilettes.
Hamel-Francis Mekachera réussit à alerter un vigile, en ouvrant la porte ou en criant, selon différents témoignages. Une responsable de la boîte arrive. Elle installe la victime dans un bureau. Le patron arrive à son tour, tente de calmer les choses. Le sous-préfet insiste toutefois pour alerter la police. Des patrouilles de la brigade anticriminalité arrivent et arrêtent les deux fauteurs de trouble, deux militaires du 9e Régiment d'infanterie de marine (9e Rima). Les enquêteurs recueillent la plainte du sous-préfet, fils d'un exsecrétaire d'État aux Anciens Combattants.
Les deux militaires sont placés en cellule de dégrisement. Le premier ressort libre dans l'après-midi de dimanche. L'autre, suspecté d'avoir donné le coup de poing, voit sa garde à vue prolongée par le parquet. Le but est de vérifier plusieurs points, grâce notamment aux enregistrements vidéo de la piste de danse de la discothèque. Les images permettent de visualiser la sortie des toilettes par les trois protagonistes. L'hypothèse d'une provocation par le sous-préfet est écartée.
Finalement, Hamel-Francis Mekachera retire sa plainte. Son agresseur présumé lui, est toutefois présenté, lundi après-midi. Le parquet décide de lui notifier un rappel à la loi. Les poursuites pénales n'iront pas plus loin. En revanche, une procédure disciplinaire est prévue.
Hamel-Francis Mekachera réussit à alerter un vigile, en ouvrant la porte ou en criant, selon différents témoignages. Une responsable de la boîte arrive. Elle installe la victime dans un bureau. Le patron arrive à son tour, tente de calmer les choses. Le sous-préfet insiste toutefois pour alerter la police. Des patrouilles de la brigade anticriminalité arrivent et arrêtent les deux fauteurs de trouble, deux militaires du 9e Régiment d'infanterie de marine (9e Rima). Les enquêteurs recueillent la plainte du sous-préfet, fils d'un exsecrétaire d'État aux Anciens Combattants.
Les deux militaires sont placés en cellule de dégrisement. Le premier ressort libre dans l'après-midi de dimanche. L'autre, suspecté d'avoir donné le coup de poing, voit sa garde à vue prolongée par le parquet. Le but est de vérifier plusieurs points, grâce notamment aux enregistrements vidéo de la piste de danse de la discothèque. Les images permettent de visualiser la sortie des toilettes par les trois protagonistes. L'hypothèse d'une provocation par le sous-préfet est écartée.
Finalement, Hamel-Francis Mekachera retire sa plainte. Son agresseur présumé lui, est toutefois présenté, lundi après-midi. Le parquet décide de lui notifier un rappel à la loi. Les poursuites pénales n'iront pas plus loin. En revanche, une procédure disciplinaire est prévue.