
L'enquête sur les marchés publics guyanais suspects se poursuit, mais Léon Bertrand peut néanmoins retrouver son poste de président de la CCOG (Communauté de communes de l'Ouest guyanais). Ainsi en a décidé la chambre de l'instruction de Fort-de-France, qui a rendu son délibéré hier après-midi. En revanche, les magistrats ont refusé de le laisser réintégrer ses fonctions à la tête du conseil d'administration de la Senog (Société d'économie mixte du nord-ouest guyanais), soupçonnée d'avoir passé une douzaine de marchés irréguliers avec la CCOG.
L'avocat du maire de Saint-Laurent, Me Sénart, s'est déclaré très satisfait de cette décision et a assuré que Léon Bertrand était impatient de reprendre son travail à la tête de la communauté de communes. La question du montant de sa caution n'est pas encore tranchée. Elle sera fixée lors d'une prochaine audience.
Les trois autres prévenus, diversement poursuivis pour « prise illégale d'intérêts, favoritisme, corruption passive et active, faux et usage de faux » , ont quant à eux été fixés sur cette question. Augustin To-Sah-Be-Nza, ex-directeur général de la CCOG, et Richard Cheung-A-Long, ex-directeur de cabinet de Léon Bertrand, ont obtenu des facilités de paiement pour s'acquitter des 100 000 euros de caution : ils pourront apporter une partie des garanties financières sous forme d'hypothèque d'un bien immobilier (à hauteur de 79 000 euros pour le premier et 50 000 euros pour le deuxième). Guy Le Navennec, ex-directeur de la Sénog, devra quant à lui s'acquitter des 100 000 euros en espèces, mais il disposera d'un délai plus long que prévu pour réunir cette somme.
L'avocat du maire de Saint-Laurent, Me Sénart, s'est déclaré très satisfait de cette décision et a assuré que Léon Bertrand était impatient de reprendre son travail à la tête de la communauté de communes. La question du montant de sa caution n'est pas encore tranchée. Elle sera fixée lors d'une prochaine audience.
Les trois autres prévenus, diversement poursuivis pour « prise illégale d'intérêts, favoritisme, corruption passive et active, faux et usage de faux » , ont quant à eux été fixés sur cette question. Augustin To-Sah-Be-Nza, ex-directeur général de la CCOG, et Richard Cheung-A-Long, ex-directeur de cabinet de Léon Bertrand, ont obtenu des facilités de paiement pour s'acquitter des 100 000 euros de caution : ils pourront apporter une partie des garanties financières sous forme d'hypothèque d'un bien immobilier (à hauteur de 79 000 euros pour le premier et 50 000 euros pour le deuxième). Guy Le Navennec, ex-directeur de la Sénog, devra quant à lui s'acquitter des 100 000 euros en espèces, mais il disposera d'un délai plus long que prévu pour réunir cette somme.