
Jeudi dernier était un grand jour pour les quelques élèves de l’école des Bougainvilliers qui avaient invité tous les élèves, enseignants et personnels de leur école ainsi que ceux de l’école voisine des Malgaches à venir découvrir, au cours d’un vernissage en bonne et due forme, le résultat de plusieurs mois de travail : une grande fresque de mosaïque s’étalant sur les murs de l’établissement. Ils n’étaient pas peu fiers de retracer pour tous, au fil des panneaux élaborés avec leur enseignante, les différentes étapes qui, depuis le mois de janvier dernier, leur ont permis d’arriver à ce résultat final.
L’idée de ce travail avec des élèves en difficulté (signalés par le RASED-maîtrise de la langue orale et écrite) est né de la rencontre de leur enseignante, Stéphanie Sportiello, avec Katia Rondwasser, intervenante pour l’association Eclad’am qu’elle a créée en 2002, au cours d’une initiation à la mosaïque animée par cette dernière l’année dernière.
L’idée de ce travail avec des élèves en difficulté (signalés par le RASED-maîtrise de la langue orale et écrite) est né de la rencontre de leur enseignante, Stéphanie Sportiello, avec Katia Rondwasser, intervenante pour l’association Eclad’am qu’elle a créée en 2002, au cours d’une initiation à la mosaïque animée par cette dernière l’année dernière.

De cette rencontre est ainsi né un projet intitulé « De la mosaïque au langage », qui a mobilisé toute l’énergie et la motivation de Stéphanie, Katia et bien sûr les enfants qui se sont vite laissés prendre au jeu et au plaisir de la création en franchissant pendant six mois, une à une toutes, les étapes de la réalisation de leur fresque, jusqu’à effectuer vers la fin du projet, « des coupes dignes de professionnels » , selon Katia elle-même.
Passionnée par l’art de la mosaïque, Katia Rondwasser n’en est pas à sa première intervention auprès de publics « en difficulté » scolaire ou d’insertion. Depuis la création d’Eclad’am, elle est en effet intervenue dans le cadre de « L’école ouverte » au Collège 2, dans le cadre de la MGI (Mission Générale d’Insertion) avec des élèves en difficultés, ou encore dans un projet monté en partenariat avec l’ADI, le CNES et la Mission Locale, avec des personnes en voie d’insertion. Après celui de l’école des Bougainvilliers, le PAE auquel elle participe à l’école des Malgaches devrait lui aussi bientôt arriver à son terme.
Passionnée par l’art de la mosaïque, Katia Rondwasser n’en est pas à sa première intervention auprès de publics « en difficulté » scolaire ou d’insertion. Depuis la création d’Eclad’am, elle est en effet intervenue dans le cadre de « L’école ouverte » au Collège 2, dans le cadre de la MGI (Mission Générale d’Insertion) avec des élèves en difficultés, ou encore dans un projet monté en partenariat avec l’ADI, le CNES et la Mission Locale, avec des personnes en voie d’insertion. Après celui de l’école des Bougainvilliers, le PAE auquel elle participe à l’école des Malgaches devrait lui aussi bientôt arriver à son terme.

De ce travail avec les enfants, Katia est pleinement satisfaite : « Je fus agréablement surprise de la belle progression des enfants en terme de coupes. J’ai réellement eu grand plaisir à travailler avec ce public motivé, enthousiaste et sérieux. Il y a eu un très grand investissement de la part de l’institutrice ; il en est de même actuellement avec l’enseignante des Malgaches, d’autant plus que ce sont pour moi aussi mes premières fresques et que j’ai vu un peu grand. Le résultat en valait vraiment la chandelle mais il a demandé et il demande un grand investissement et une réelle motivation. Ce fut le cas. J’espère que cette expérience suscitera peut-être plus tard chez les enfants de refaire de la mosaïque et d’aller découvrir d’autres arts. »
Il suffisait de voir les yeux brillants des enfants pour y lire le plaisir et la fierté devant le travail accompli. Peut-être qu’en effet, cette expérience aura fait naître quelques vocations mais elle aura sans conteste rempli ses objectifs pour avoir su montrer à ces enfants en difficulté scolaire que l’école peut aussi être un espace de création et de plaisir.
Il suffisait de voir les yeux brillants des enfants pour y lire le plaisir et la fierté devant le travail accompli. Peut-être qu’en effet, cette expérience aura fait naître quelques vocations mais elle aura sans conteste rempli ses objectifs pour avoir su montrer à ces enfants en difficulté scolaire que l’école peut aussi être un espace de création et de plaisir.
