Mercredi dernier, l’entrée du lycée Bertène JUMINER a été bloqué pendant une heure, en début de matinée, par des parents d’élèves en colère. A l’origine de ce mouvement, un phénomène d’absence chronique de plusieurs professeurs du lycée depuis plusieurs mois. D’après Mme OUEMBA JALLON, présidente de l’association des parents d’élèves du lycée JUMINER, environ 800 heures de cours n’auraient pas été assurées depuis le début de l’année. Cinq professeurs seraient actuellement absents et n’ont pas été remplacés. Deux enseignants, l’un en mi-temps annualisé et l’autre muté, donc dont l’absence à partir du mois de février était connue de longue date du rectorat ne sont toujours pas remplacés.
Les parents s’inquiètent donc de ces absences, d’autant plus que parmi les élèves lésés se trouvent des élèves qui doivent subir les épreuves de français à la fin de l’année, sans avoir été entraînés ni à l’épreuve écrite, ni à l’épreuve orale, et sans avoir lu aucune œuvre littéraire. Les élèves de terminale L, devront quant à eux, subir l’épreuve d’histoire géographie en ayant vu à peine la moitié du programme.
Les parents s’inquiètent donc de ces absences, d’autant plus que parmi les élèves lésés se trouvent des élèves qui doivent subir les épreuves de français à la fin de l’année, sans avoir été entraînés ni à l’épreuve écrite, ni à l’épreuve orale, et sans avoir lu aucune œuvre littéraire. Les élèves de terminale L, devront quant à eux, subir l’épreuve d’histoire géographie en ayant vu à peine la moitié du programme.
Alerté, le proviseur du lycée, M OCTAVIA, assure avoir plusieurs fois alerté le rectorat sans résultat.
« Dans l’ouest, on a vraiment l’impression d’être des laissés pour compte, que nos enfants ne comptent pas et on nous envoie des professeurs qui n’ont de professeurs que le nom : en cours, ils ne font pas le travail, ils n’appliquent pas le programme… Nous n’envoyons pas nos enfants au lycée comme nous les enverrions à la garderie. Nous voulons que nos enfants aient des professeurs qui fassent leur travail et qui les préparent au baccalauréat ! », déclare Mme OUEMBA JALLON.
Après une heure de manifestation, les lycéens ont donc repris le chemin de cours, « car notre objectif n’est pas d’enfoncer encore plus les élèves, il faut qu’ils aillent en cours, il faut qu’ils puissent apprendre, mais que tout le monde soit au courant. »
Le rectorat promet que les absences des professeurs seront prises en compte au moment des examens, ce qui n’apaise pas pour autant les parents qui s’inquiètent des difficultés que rencontreront leurs enfants pour effectuer des études supérieures sans avoir les bases requises.
Vous avez la possibilité de lire en pièce jointe la motion signée par les parents du lycée JUMINER le 26 février dernier.
« Dans l’ouest, on a vraiment l’impression d’être des laissés pour compte, que nos enfants ne comptent pas et on nous envoie des professeurs qui n’ont de professeurs que le nom : en cours, ils ne font pas le travail, ils n’appliquent pas le programme… Nous n’envoyons pas nos enfants au lycée comme nous les enverrions à la garderie. Nous voulons que nos enfants aient des professeurs qui fassent leur travail et qui les préparent au baccalauréat ! », déclare Mme OUEMBA JALLON.
Après une heure de manifestation, les lycéens ont donc repris le chemin de cours, « car notre objectif n’est pas d’enfoncer encore plus les élèves, il faut qu’ils aillent en cours, il faut qu’ils puissent apprendre, mais que tout le monde soit au courant. »
Le rectorat promet que les absences des professeurs seront prises en compte au moment des examens, ce qui n’apaise pas pour autant les parents qui s’inquiètent des difficultés que rencontreront leurs enfants pour effectuer des études supérieures sans avoir les bases requises.
Vous avez la possibilité de lire en pièce jointe la motion signée par les parents du lycée JUMINER le 26 février dernier.