
L’affaire remonte au mois d’août 2005 : il est deux heures du matin lorsque Lionel CONVERT est réveillé par un parent qui lui signale qu’un individu s’est introduit dans sa propriété. Distinguant en effet le rôdeur dans l’obscurité, il se saisit de sa carabine et fait feu pour le mettre en fuite. Le malfaiteur est atteint par une balle et se couche dans l’herbe avant de se relever et de prendre la fuite. Partis à sa recherche, Lionel et son beau-frère le retrouveront peu de temps après et le ramèneront à son domicile avant d’appeler les gendarmes. Rénald SABAYO avouera à ces derniers qu’il avait bien l’intention de voler, ce qui ne l’empêchera pas de porter plainte contre Lionel CONVERT pour violences ayant entraîné une interruption temporaire de travail de 8 jours.
C’est donc pour ces faits que ce dernier comparaissait le jeudi 27 avril devant le Tribunal correctionnel au Palais de Justice de St-Laurent. Dans sa plaidoirie, le Procureur général, qui est cependant revenu sur le contexte de très grande insécurité dans lequel se sont produits les faits, a requis 1 an de prison avec sursis contre le prévenu.
C’est donc pour ces faits que ce dernier comparaissait le jeudi 27 avril devant le Tribunal correctionnel au Palais de Justice de St-Laurent. Dans sa plaidoirie, le Procureur général, qui est cependant revenu sur le contexte de très grande insécurité dans lequel se sont produits les faits, a requis 1 an de prison avec sursis contre le prévenu.

De son côté, l’avocat de la défense a insisté sur le fait que, légalement, le dossier de son client aurait pu être réglé sans arriver devant le tribunal correctionnel. En effet, selon l’article 122.6 du Code Pénal, en faisant feu la nuit pour repousser un individu, qui en l’occurrence a reconnu avoir eu l’intention de commettre un vol, hors des limites de sa propriété, Lionel se trouvait en état de légitime défense.
Devant le palais de justice, des habitants de St-Laurent et les membres du Comité des Usagers pour la Sécurité et d’autres associations étaient venus soutenir le prévenu. Même si tous sont conscients que le recours systématique aux moyens extrêmes pour se défendre n’est pas souhaitable et finirait sans doute par présenter un risque pour la population elle-même, chacun vit dans la peur qu’un cambriolage tourne au cauchemar pour sa famille. C’est sans doute dans cette situation que s’est retrouvé Lionel ce soir d’août 2005. Il attend désormais la décision finale du tribunal qui sera rendue le 22 juin prochain.
Devant le palais de justice, des habitants de St-Laurent et les membres du Comité des Usagers pour la Sécurité et d’autres associations étaient venus soutenir le prévenu. Même si tous sont conscients que le recours systématique aux moyens extrêmes pour se défendre n’est pas souhaitable et finirait sans doute par présenter un risque pour la population elle-même, chacun vit dans la peur qu’un cambriolage tourne au cauchemar pour sa famille. C’est sans doute dans cette situation que s’est retrouvé Lionel ce soir d’août 2005. Il attend désormais la décision finale du tribunal qui sera rendue le 22 juin prochain.