
Jusqu’en 1993, il n’existait pas de centre habilité à accueillir les oiseaux saisis. Auparavant, que pouvaient faire les autorités des oiseaux qu’elles récupéraient ?
Il est évident qu’elles n’avaient pas les compétences pour diagnostiquer puis assurer les soins nécessaires aux oiseaux souvent sous-alimentés, parasités, mutilés et stressés. Trop souvent, les agents les ramenaient chez eux où ils finissaient leur vie dans une cage ou alors les oiseaux étaient remis en liberté trop tôt et pas toujours dans leur milieu naturel de prédilection (forêts primaire ou secondaire, mangrove, littoral…)
C’est pour palier ce manque que le centre de soins a vu le jour en 1993, d’abord de façon informelle avec quelques passionnés puis en se constituant en association loi 1901 en 1996.
Depuis maintenant plus de 13 ans le centre de soins pour oiseaux sauvages poursuit un objectif clair : recueillir, soigner puis relâcher dans le milieu naturel les oiseaux issus du trafic ou victimes des braconniers. C’est aujourd’hui la seule structure légale en Guyane habilitée à recevoir les oiseaux blessés ou saisis par les autorités (douanes, gendarmerie, ONCFS…..).
Affilié à l’Union Française des Centres de Sauvegarde (UFCS), le CROA adhère à une charte rigoureuse. Ainsi, afin de limiter l’imprégnation des oiseaux et leur permettre une meilleure chance de survie lors du retour à la vie sauvage, le centre est totalement interdit au public. En outre, la Guyane ne possédant pas de structure légale pouvant accueillir les oiseaux n’ayant aucune chance de survie dans le milieu naturel (centre de reproduction agréé), le CROA a parfois été amené à euthanasier des oiseaux perdus pour la nature.
L’année 2005 aura été pour le Centre de Soins pour Oiseaux Sauvages de Guyane, une année de changement : nouveau nom, nouveau logo, nouvel espace d’accueil, nouvelle équipe, …
Il est évident qu’elles n’avaient pas les compétences pour diagnostiquer puis assurer les soins nécessaires aux oiseaux souvent sous-alimentés, parasités, mutilés et stressés. Trop souvent, les agents les ramenaient chez eux où ils finissaient leur vie dans une cage ou alors les oiseaux étaient remis en liberté trop tôt et pas toujours dans leur milieu naturel de prédilection (forêts primaire ou secondaire, mangrove, littoral…)
C’est pour palier ce manque que le centre de soins a vu le jour en 1993, d’abord de façon informelle avec quelques passionnés puis en se constituant en association loi 1901 en 1996.
Depuis maintenant plus de 13 ans le centre de soins pour oiseaux sauvages poursuit un objectif clair : recueillir, soigner puis relâcher dans le milieu naturel les oiseaux issus du trafic ou victimes des braconniers. C’est aujourd’hui la seule structure légale en Guyane habilitée à recevoir les oiseaux blessés ou saisis par les autorités (douanes, gendarmerie, ONCFS…..).
Affilié à l’Union Française des Centres de Sauvegarde (UFCS), le CROA adhère à une charte rigoureuse. Ainsi, afin de limiter l’imprégnation des oiseaux et leur permettre une meilleure chance de survie lors du retour à la vie sauvage, le centre est totalement interdit au public. En outre, la Guyane ne possédant pas de structure légale pouvant accueillir les oiseaux n’ayant aucune chance de survie dans le milieu naturel (centre de reproduction agréé), le CROA a parfois été amené à euthanasier des oiseaux perdus pour la nature.
L’année 2005 aura été pour le Centre de Soins pour Oiseaux Sauvages de Guyane, une année de changement : nouveau nom, nouveau logo, nouvel espace d’accueil, nouvelle équipe, …
Premier changement : le centre de soins pour oiseaux sauvages de Guyane est devenu le « C.R.O.A. », Centre de Réhabilitation pour Oiseaux d’Amazonie.
Second changement : grâce au soutien financier de la Fondation Nature et Découvertes et de la Direction Régionale de l’Environnement, les bénévoles de l’association ont pu construire de nouvelles volières plus spacieuses. En effet, pour faire face à l’augmentation du trafic d’oiseaux constatée ces dernières années, il était devenu indispensable d’agrandir notre capacité d’accueil afin de répondre à cet arrivage massif d’oiseaux (plus de 500 oiseaux recueillis ces 3 dernières années) et préserver une qualité de soins optimale.
Troisième changement : la nouvelle équipe, entièrement constituée de bénévoles, poursuit le travail entrepris par les fondateurs et comporte désormais deux personnes possédant le certificat de capacité d’élevage, qui est indispensable au fonctionnement de toute structure souhaitant détenir légalement tout type d’oiseaux sauvages en captivité. Un vétérinaire et des ornithologues confirmés viennent enrichir cette équipe.
L’entretien du site, l’achat de produits vétérinaires et de nourriture représentent un budget conséquent qui n’est pas entièrement couvert par la seule subvention accordée par la DIREN (2000 euros pour l’année). En conséquence, le CROA doit trouver des fonds complémentaires. Ainsi, il organise chaque année une soirée de soutien et met en place un système de parrainage lui permettant de satisfaire ses besoins annuels.
Ne vous rendez pas complice du trafic d’oiseaux en achetant des oiseaux. Parmi les 716 espèces d’oiseaux présentes en Guyane, seules 3 sont autorisées au commerce : le hocco, le marail et l’agami…
Si vous trouvez un oiseau blessé, si votre voisin veut se débarrasser de son oiseau captif ou si vous souhaitez devenir parrain, contacter le CROA au 06-94-90-32-76 (BP 64 97393 Saint-Laurent du Maroni Cedex, croa.guyane@laposte.net ) ou M. FARGEAUDOU, vétérinaire à Saint-Laurent au 05-94-34-14-92.
Concernant les mammifères, il existe également en Guyane un centre de soins habilité. Pour tout renseignement, contacter l’association Kwata au 05-94-25-43-31 (Cayenne).
Pour en savoir plus sur la connaissance et la législation des oiseaux de Guyane, deux ouvrages peuvent vous aider : Portrait d’Oiseaux Guyanais (GEPOG, Editions Ibis Rouge) et Faune de Guyane (ONCFS, Editions Roger Le Guen)
L'équipe du CROA
Second changement : grâce au soutien financier de la Fondation Nature et Découvertes et de la Direction Régionale de l’Environnement, les bénévoles de l’association ont pu construire de nouvelles volières plus spacieuses. En effet, pour faire face à l’augmentation du trafic d’oiseaux constatée ces dernières années, il était devenu indispensable d’agrandir notre capacité d’accueil afin de répondre à cet arrivage massif d’oiseaux (plus de 500 oiseaux recueillis ces 3 dernières années) et préserver une qualité de soins optimale.
Troisième changement : la nouvelle équipe, entièrement constituée de bénévoles, poursuit le travail entrepris par les fondateurs et comporte désormais deux personnes possédant le certificat de capacité d’élevage, qui est indispensable au fonctionnement de toute structure souhaitant détenir légalement tout type d’oiseaux sauvages en captivité. Un vétérinaire et des ornithologues confirmés viennent enrichir cette équipe.
L’entretien du site, l’achat de produits vétérinaires et de nourriture représentent un budget conséquent qui n’est pas entièrement couvert par la seule subvention accordée par la DIREN (2000 euros pour l’année). En conséquence, le CROA doit trouver des fonds complémentaires. Ainsi, il organise chaque année une soirée de soutien et met en place un système de parrainage lui permettant de satisfaire ses besoins annuels.
Ne vous rendez pas complice du trafic d’oiseaux en achetant des oiseaux. Parmi les 716 espèces d’oiseaux présentes en Guyane, seules 3 sont autorisées au commerce : le hocco, le marail et l’agami…
Si vous trouvez un oiseau blessé, si votre voisin veut se débarrasser de son oiseau captif ou si vous souhaitez devenir parrain, contacter le CROA au 06-94-90-32-76 (BP 64 97393 Saint-Laurent du Maroni Cedex, croa.guyane@laposte.net ) ou M. FARGEAUDOU, vétérinaire à Saint-Laurent au 05-94-34-14-92.
Concernant les mammifères, il existe également en Guyane un centre de soins habilité. Pour tout renseignement, contacter l’association Kwata au 05-94-25-43-31 (Cayenne).
Pour en savoir plus sur la connaissance et la législation des oiseaux de Guyane, deux ouvrages peuvent vous aider : Portrait d’Oiseaux Guyanais (GEPOG, Editions Ibis Rouge) et Faune de Guyane (ONCFS, Editions Roger Le Guen)
L'équipe du CROA