
Dans un courrier adressé au préfet, il qualifie ces allocataires de « transfrontaliers qui travaillent et sont imposés en Guyane française. De même, leurs enfants sont régulièrement inscrits et fréquentent les écoles et collèges implantés sur le territoire de la commune de Papaïchton. D'une manière générale, tous les actes de leur vie civile sont accomplis sur le territoire français dont la frontière, le Maroni, n'en est pas une à leurs yeux. Depuis des générations, les clans et familles bonis se sont établis sans discrimination de part et d'autre du fleuve qui représente le véritable coeur du pays boni.
Il s'agit-là d'une tradition dépourvue de toute intention frauduleuse » .
Selon lui, le versement d'allocations et « l'interprétation du droit positif et son adaptation aux réalités locales » se sont faits « dans cet esprit et sous l'angle de l'attachement aux coutumes et traditions » . Reste à savoir si le préfet, à qui Gil bert Fossé a demandé une entrevue, interprétera le droit de la même façon.
Il s'agit-là d'une tradition dépourvue de toute intention frauduleuse » .
Selon lui, le versement d'allocations et « l'interprétation du droit positif et son adaptation aux réalités locales » se sont faits « dans cet esprit et sous l'angle de l'attachement aux coutumes et traditions » . Reste à savoir si le préfet, à qui Gil bert Fossé a demandé une entrevue, interprétera le droit de la même façon.