
L'Airbus A320 accueilli par
les services d'urgence
les services d'urgence
Le vol, qui devait durer une soixantaine de minutes s’était déroulé tout à fait normalement jusque-là. Arrivés à Paris le 23 juillet, notre délégation avait hâte d’arriver au terme du voyage à Genève, pour se rendre par le plus court trajet à la frontière française, dans la petite commune de Saint-Laurent de Haute Savoie. Notre arrivée était prévue pour 14h10, et je bavardais tranquillement avec mes voisines de cabine alors que d’autres commençaient déjà à se préparer pour la sortie de l’avion.
C’est alors que la voix du pilote retentit dans les haut-parleurs : « Nous allons traverser une zone de fortes turbulences, veuillez regagner vos sièges et attacher vos ceintures » , rien que d’assez banal, c’est le genre de recommandations qu’on a coutume d’entendre lors des vols et que l’on suit une fois sur deux. Heureusement, ce jour-là, j’étais plutôt d’humeur citoyenne et j’obéis de bon gré. Grand bien m’en prit, ainsi que tous ceux qui avaient fait comme moi, car le pilote avait à peine prononcé le dernier mot que nous sentîmes l’avion chuter de près d’une cinquantaine de mètres, selon moi, et qu’il fut agité dans tous les sens par de terribles secousses. Les bagages se sont retrouvés projetés partout sur les passagers ou dans l’allée centrale. Le repas et les boissons qui venaient d’être servis, laissaient des traces au plafond de l’avion…A ce moment, j’ai revu les images lointaines des films de série B sur les catastrophes aériennes que je regardais, sans doute comme la majorité des gens, avec un certain frisson mais tout en étant convaincu, même de façon inconsciente, que ça n’arrive qu’aux autres ! Eh bien ce jour-là, ça m’arrivait bel et bien à moi, et j’ai vraiment vécu les pires minutes de ma vie !
C’est alors que la voix du pilote retentit dans les haut-parleurs : « Nous allons traverser une zone de fortes turbulences, veuillez regagner vos sièges et attacher vos ceintures » , rien que d’assez banal, c’est le genre de recommandations qu’on a coutume d’entendre lors des vols et que l’on suit une fois sur deux. Heureusement, ce jour-là, j’étais plutôt d’humeur citoyenne et j’obéis de bon gré. Grand bien m’en prit, ainsi que tous ceux qui avaient fait comme moi, car le pilote avait à peine prononcé le dernier mot que nous sentîmes l’avion chuter de près d’une cinquantaine de mètres, selon moi, et qu’il fut agité dans tous les sens par de terribles secousses. Les bagages se sont retrouvés projetés partout sur les passagers ou dans l’allée centrale. Le repas et les boissons qui venaient d’être servis, laissaient des traces au plafond de l’avion…A ce moment, j’ai revu les images lointaines des films de série B sur les catastrophes aériennes que je regardais, sans doute comme la majorité des gens, avec un certain frisson mais tout en étant convaincu, même de façon inconsciente, que ça n’arrive qu’aux autres ! Eh bien ce jour-là, ça m’arrivait bel et bien à moi, et j’ai vraiment vécu les pires minutes de ma vie !

Un des stewards ayant la tête
en sang
en sang
Seulement, si j’en suis sorti sain et sauf, juste fortement choqué au point de faire un cauchemar la nuit suivante, comme mes autres compagnons de voyage, il n’en a pas été de même pour tous les passagers : une vieille dame qui revenait à peine des toilettes et n’avait pas eu le temps de s’attacher, a été violemment projetée au plafond au moment de la chute de l’appareil, heureusement, elle n’a été que blessée sans gravité et secouée par ce qui venait de lui arriver mais ça aurait pu être plus grave…Ce n’étais pas le cas de l’un des stewards qui avait la tête en sang, blessé par son chariot qui lui était tombé du plafond à cause des violentes secousses. Un peu plus tard, il m’a assuré que de toute sa carrière, il n’avait jamais vécu cela. Les hôtesses et plusieurs autres passagers ont été blessés, certains souffrant de fractures et divers autres traumatismes plus ou moins sérieux. D’ailleurs, à notre arrivée à l’aéroport international de Genève, plusieurs véhicules de secours étaient présents pour réceptionner les plus secoués. Et pour éviter que notre piètre état n’effraie les passagers en partance de l’aéroport (en faisant évidemment une mauvaise publicité à la compagnie aérienne concernée), nous fûmes gentiment orientés vers des sorties plus discrètes que celle utilisées habituellement.
Mais peu importait, à ce moment-là, l’essentiel était que nous étions finalement arrivés plus ou moins sains et saufs à destination. Restait maintenant à se préparer psychologiquement à notre voyage de retour qui, remercions le ciel, s’est fort bien passé !
Mais peu importait, à ce moment-là, l’essentiel était que nous étions finalement arrivés plus ou moins sains et saufs à destination. Restait maintenant à se préparer psychologiquement à notre voyage de retour qui, remercions le ciel, s’est fort bien passé !

Quelques passagers secourus
par les pompiers
par les pompiers

Cet homme essaie de venir en aide
à une jeune femme choquée
à une jeune femme choquée