
Lieu de l'agression aux Sables Blancs
Le dimanche 12 février, au petit matin, en l’espace de quelques heures, deux agressions particulièrement violentes ont été perpétrées par deux groupes d’individus armés de machettes et de couteaux .
La première a eu lieu dans le quartier des Sables Blancs, connu par les services de gendarmerie comme étant une zone particulièrement sensible. Alors qu’elle se trouvait dans son véhicule, une jeune femme a été braquée par trois malfaiteurs qui ont fouillé sa voiture avant de s’en prendre à elle et de l’abuser sexuellement. Venu à son aide, un ami a été lui aussi violement pris à partie et blessé de sept coups de couteaux, dont deux dans les côtes qui ont failli lui être fatals. La jeune femme ayant réussi à aller chercher de l’aide, son ami a pu être transporté à l’hôpital où il a été opéré de toute urgence. La scène se serait déroulée sous les yeux de quelques témoins qui, croyant à un règlement de compte (fréquents selon eux dans le quartier), n’auraient pas osé intervenir.
La première a eu lieu dans le quartier des Sables Blancs, connu par les services de gendarmerie comme étant une zone particulièrement sensible. Alors qu’elle se trouvait dans son véhicule, une jeune femme a été braquée par trois malfaiteurs qui ont fouillé sa voiture avant de s’en prendre à elle et de l’abuser sexuellement. Venu à son aide, un ami a été lui aussi violement pris à partie et blessé de sept coups de couteaux, dont deux dans les côtes qui ont failli lui être fatals. La jeune femme ayant réussi à aller chercher de l’aide, son ami a pu être transporté à l’hôpital où il a été opéré de toute urgence. La scène se serait déroulée sous les yeux de quelques témoins qui, croyant à un règlement de compte (fréquents selon eux dans le quartier), n’auraient pas osé intervenir.

Amour LAVILLE, agressée dans la cité Maripas
La seconde agression a eu lieu à la cité Maripa, sur la route de St-Maurice, où une jeune femme rentrant à son domicile a été agressée dans sa cour, à coups de plat de sabre par quatre individus, armés par ailleurs de couteaux et d'un fusil. Elle a été battue pendant de longues minutes par l'un de ses agresseurs, particulièrement violent qui a également brisé toutes les vitres de sa voiture, dans laquelle elle s’était réfugiée. L'agression semble avoir été gratuite puisque rien n'a été volé, mais la victime a été blessée au bras. C’est l’intervention d’un ami qui a lui a permis de se réfugier dans la maison et d’échapper peut-être au pire.
Choquée après ces évènements, la population n’a guère eu le temps de se remettre qu’une nouvelle agression se produisait lundi matin au CHOG Franck Joly où la directrice de l’Ecole d’aides-soignants était brûlée aux mains, à l’acide, par deux individus qui se sont emparé des dossiers des élèves qu'elle gardait dans son bureau. De ce fait, les délibérations de fin de formation pour l’obtention des diplômes n’ont pu se tenir comme prévu, et ont été reportées à une date ultérieure.
Choquée après ces évènements, la population n’a guère eu le temps de se remettre qu’une nouvelle agression se produisait lundi matin au CHOG Franck Joly où la directrice de l’Ecole d’aides-soignants était brûlée aux mains, à l’acide, par deux individus qui se sont emparé des dossiers des élèves qu'elle gardait dans son bureau. De ce fait, les délibérations de fin de formation pour l’obtention des diplômes n’ont pu se tenir comme prévu, et ont été reportées à une date ultérieure.

Atterrés par cette vague de violence et ne s’étant jamais sentis aussi loin de l’image idyllique du St-Laurent « station verte de vacances », les habitants ont tous la même interrogation : « Cela va-t-il s'arrêter ? ». Plusieurs voix s’élèvent pour réclamer une mobilisation générale de l’ensemble de la population, manifestation qui doit être d’une amplitude exceptionnelle pour être efficace, et qui pourrait peut-être finir par faire réagir les autorités, qui, de toutes les options possibles, semblent avoir choisi jusqu’ici celle de la politique de l’autruche.