Après une scolarité normale (école primaire, collège, lycée) à St Laurent du Maroni puis à Cayenne, elle part ensuite suivre des Études supérieures de Psychologie à Bordeaux.
De retour en Guyane, elle s’installe d'abord dans sa commune natale, puis à Rémire en 2000.
Elle redécouvre alors le plaisir du vêtement (stylisme, couture et création de mode) dès l’année 1995. Initiée par sa mère et sa grand-mère, elle se met naturellement à coudre.
Commence alors un riche parcours artistique.
Désireuse de s’affranchir des codes créolo-africains (madras, wax, ornements et accessoires), elle élargit sa vision du vêtement pour embrasser les cultures du monde, de la Guyane en particulier.
Elle redécouvre les cultures guyanaises au sein de l’association Chercheurs d’Art, lors du festival des Transamazoniennes en 2002, à St Laurent du Maroni, où elle produit son premier défilé. Elle peut ainsi retravailler de nouveaux matériaux (plume, vannerie, coton filé, fourrure), et appliquer d’autres techniques issues des cultures esthétiques guyanaises.
Elle mêle à ses créations les compositions en appliqué et les broderies Hmong, les ornements et peintures corporelles amérindiennes, les accessoires Nengee, les codes urbains (Paramaribo, Rio, Miami).
Une totale refonte d’une esthétique créole était en cours avec les défilés qui suivirent en 2003 à Fort Zeelandia (Paramaribo), en 2004 à Fort Diamant (Rémire). Il était impressionnant de la voir produire de telles manifestations en organisant en 2 ou 3 jours des défilés, après plusieurs semaines passées à créer la collection, rechercher des mannequins toujours novices, la direction des défilés.
Le choix des modèles se portait sur des « personnes ordinaires », dont elle savait révéler, la grâce, la beauté, l’allure, à travers vêtements et accessoires.
C’était un véritable bonheur de voir l’effet que produisaient ces ateliers sur ces jeunes gens (parfois aussi des anciens !) qui osaient ainsi le défilé en public, devant parfois 4000 ou 5000 personnes comme lors des Transamazoniennes à Saint Laurent du Maroni.
Depuis l’atelier qu’elle avait installé récemment au centre ville de Cayenne, d’autres projets se mettaient en place, généreux et d’une grande humanité : elle imaginait des créations de vêtements pour les personnages du quartier (le coin de rue sous son balcon) pour un défilé qui aurait transcendé la rue.
Elle réalisa également des costumes pour la compagnie Norma Claire, à l’occasion du festival de Cayenne, « Danser la ville », lors des éditions 2004, 2005 et 2007.
De retour en Guyane, elle s’installe d'abord dans sa commune natale, puis à Rémire en 2000.
Elle redécouvre alors le plaisir du vêtement (stylisme, couture et création de mode) dès l’année 1995. Initiée par sa mère et sa grand-mère, elle se met naturellement à coudre.
Commence alors un riche parcours artistique.
Désireuse de s’affranchir des codes créolo-africains (madras, wax, ornements et accessoires), elle élargit sa vision du vêtement pour embrasser les cultures du monde, de la Guyane en particulier.
Elle redécouvre les cultures guyanaises au sein de l’association Chercheurs d’Art, lors du festival des Transamazoniennes en 2002, à St Laurent du Maroni, où elle produit son premier défilé. Elle peut ainsi retravailler de nouveaux matériaux (plume, vannerie, coton filé, fourrure), et appliquer d’autres techniques issues des cultures esthétiques guyanaises.
Elle mêle à ses créations les compositions en appliqué et les broderies Hmong, les ornements et peintures corporelles amérindiennes, les accessoires Nengee, les codes urbains (Paramaribo, Rio, Miami).
Une totale refonte d’une esthétique créole était en cours avec les défilés qui suivirent en 2003 à Fort Zeelandia (Paramaribo), en 2004 à Fort Diamant (Rémire). Il était impressionnant de la voir produire de telles manifestations en organisant en 2 ou 3 jours des défilés, après plusieurs semaines passées à créer la collection, rechercher des mannequins toujours novices, la direction des défilés.
Le choix des modèles se portait sur des « personnes ordinaires », dont elle savait révéler, la grâce, la beauté, l’allure, à travers vêtements et accessoires.
C’était un véritable bonheur de voir l’effet que produisaient ces ateliers sur ces jeunes gens (parfois aussi des anciens !) qui osaient ainsi le défilé en public, devant parfois 4000 ou 5000 personnes comme lors des Transamazoniennes à Saint Laurent du Maroni.
Depuis l’atelier qu’elle avait installé récemment au centre ville de Cayenne, d’autres projets se mettaient en place, généreux et d’une grande humanité : elle imaginait des créations de vêtements pour les personnages du quartier (le coin de rue sous son balcon) pour un défilé qui aurait transcendé la rue.
Elle réalisa également des costumes pour la compagnie Norma Claire, à l’occasion du festival de Cayenne, « Danser la ville », lors des éditions 2004, 2005 et 2007.
Une carrière cinématographique s’annonçait avec des collaborations aux productions suivantes :
"Une pirogue sinon rien", un film de Philippe Passon – Association Sa Ka nimer - Mai 2010 (Costumière).
"Chienne de lutte", un film de Stéphane Floricien – Prod XX 2010
(Assistante décoratrice).
"600 kg d’or pur", un long métrage de Eric Besnard – Mandarin cinéma – Sept. Oct. 2009
(Habilleuse).
"Orpailleur", un long métrage de Marc Barrat - Mat films Octobre 2008
(Habilleuse).
"Handstorming", un court métrage de Olivier Sagne – Moun Production
(Styliste – Assistante décoratrice).
Toutes nos condoléances à son fils Léo, à Franck, à Gaëtane, ainsi qu’à toute sa famille et à ses proches.
"Une pirogue sinon rien", un film de Philippe Passon – Association Sa Ka nimer - Mai 2010 (Costumière).
"Chienne de lutte", un film de Stéphane Floricien – Prod XX 2010
(Assistante décoratrice).
"600 kg d’or pur", un long métrage de Eric Besnard – Mandarin cinéma – Sept. Oct. 2009
(Habilleuse).
"Orpailleur", un long métrage de Marc Barrat - Mat films Octobre 2008
(Habilleuse).
"Handstorming", un court métrage de Olivier Sagne – Moun Production
(Styliste – Assistante décoratrice).
Toutes nos condoléances à son fils Léo, à Franck, à Gaëtane, ainsi qu’à toute sa famille et à ses proches.