
PORTRAIT
A l’annonce du choix du jury, le samedi 11 octobre, Marie-Claude Pinas a fondu en larmes. Il faut dire qu’on ne l’attendait pas et donc la première à être surprise a été la nouvelle élue elle-même. La jeune fille de 17 ans inscrit ainsi son nom sur la longue liste des miss du quartier La Charbonnière de Saint-Laurent.
Sur le podium, son charisme, son sourire et sa beauté physique ont convaincu le jury de 15 membres, présidé par Serge Félix, premier vice-président du Conseil régional. Ses parents sont originaires du village de Bigui Ston sur le fleuve et c'est à Mana qu'elle a grandi. C’est là que Marie-Claude a effectué sa scolarité. actuellement élève au lycée Bertène Juminer de Saint-Laurent, dans la section vente, elle envisage de devenir vendeuse. « On ne peut pas parler d’un fruit sans faire référence à l’arbre et à ses racines »,déclare la jeune fille. En d’autres termes, elle est le produit d’une culture qui a sa place dans le melting-pot qui caractérise la Guyane. Ses fréquents va-et-vient sur le fleuve, montrent son attachement à ses origines. C’est aussi une façon de se ressourcer. « Lorsque j'ai été pour la première fois dans mon village à l'enterrement de ma grand-mère, j’avais du mal à comprendre ce qui se passait », confie Marie-Claude Pinas. «Actuellement l'école est ma priorité», affirme-t-elle. En dehors de ses cours, Marie-Claude pratique la danse traditionnelle, Awassa, Songué et aussi la danse moderne.
A l’annonce du choix du jury, le samedi 11 octobre, Marie-Claude Pinas a fondu en larmes. Il faut dire qu’on ne l’attendait pas et donc la première à être surprise a été la nouvelle élue elle-même. La jeune fille de 17 ans inscrit ainsi son nom sur la longue liste des miss du quartier La Charbonnière de Saint-Laurent.
Sur le podium, son charisme, son sourire et sa beauté physique ont convaincu le jury de 15 membres, présidé par Serge Félix, premier vice-président du Conseil régional. Ses parents sont originaires du village de Bigui Ston sur le fleuve et c'est à Mana qu'elle a grandi. C’est là que Marie-Claude a effectué sa scolarité. actuellement élève au lycée Bertène Juminer de Saint-Laurent, dans la section vente, elle envisage de devenir vendeuse. « On ne peut pas parler d’un fruit sans faire référence à l’arbre et à ses racines »,déclare la jeune fille. En d’autres termes, elle est le produit d’une culture qui a sa place dans le melting-pot qui caractérise la Guyane. Ses fréquents va-et-vient sur le fleuve, montrent son attachement à ses origines. C’est aussi une façon de se ressourcer. « Lorsque j'ai été pour la première fois dans mon village à l'enterrement de ma grand-mère, j’avais du mal à comprendre ce qui se passait », confie Marie-Claude Pinas. «Actuellement l'école est ma priorité», affirme-t-elle. En dehors de ses cours, Marie-Claude pratique la danse traditionnelle, Awassa, Songué et aussi la danse moderne.

L’enfant du littoral
Pressentant le déclenchement de la guerre au Surinam, ses parents sont venus s’installer en Guyane. La famille a d’abord trouvé refuge à Kourou où Marie-Claude a vu le jour. Issue d'une famille de cinq sœurs et quatre frères, la nouvelle miss Charbonnière souhaite travailler pour répondre aux besoins des siens qui ont connu des moments très difficiles. Autre souhait: l’ouverture de centres de formation où les jeunes pourraient acquérir les connaissances nécessaires à la prise en charge des enfants.
Pressentant le déclenchement de la guerre au Surinam, ses parents sont venus s’installer en Guyane. La famille a d’abord trouvé refuge à Kourou où Marie-Claude a vu le jour. Issue d'une famille de cinq sœurs et quatre frères, la nouvelle miss Charbonnière souhaite travailler pour répondre aux besoins des siens qui ont connu des moments très difficiles. Autre souhait: l’ouverture de centres de formation où les jeunes pourraient acquérir les connaissances nécessaires à la prise en charge des enfants.