Autrement dit, il revient au seul représentant de l’Etat de juger s’il s’agit d’un disciple exemplaire d’Hippocrate ou d’un Diafoirus, en faisant un pied de nez au Conseil de l’Ordre des médecins.
Et pourquoi donc cette mesure d’exception applicable exclusivement à la Région Guyane ?
Est-ce qu’il s’agit d’une préoccupante pénurie de praticiens ?
Ou s’agit-il d’une région lointaine, inquiétante et ténébreuse qui n’attire guère ceux qui veulent exercer leur profession avec rigueur et compétence ?
Peut-être faudrait-il interroger, à ce propos, nos élus et dirigeants sur les orientations directrices d’une politique de santé pour la Région ?
Au fait, pourquoi n’y a-t-il pas, sauf erreur, des praticiens créoles guyanais dans l’Ouest ?