L’histoire (ou la légende) nous rapporte qu’une épidémie décimant son royaume, le roi de Perse ARTAXERXES fit appel à Hippocrate et lui offrit, pour l’attirer, de grandes richesses.
Il refusa. Nous sommes persuadés que les praticiens officiant entre l’Oyapock et le Maroni-notamment les hospitaliers - sont des disciples exemplaires, irréprochables, du grand médecin de l’Antiquité.
À l’Éducation nationale, le discours syndicalo-corporatiste décrète que les enseignants sont tous égaux en compétence professionnelle. Il en va probablement de même dans le milieu médical, les médecins ayant reçu une formation ad hoc dans des institutions ad hoc.
On se souvient que parmi les animaux de la ferme d’ORWELL, l’un d’eux s’étonnant des privilèges particuliers dont jouissaient les camarades-cochons, il lui fut répondu : parce qu’ils étaient plus égaux que d’autres.
Corollairement certains étaient moins égaux que d’autres.
Mais vous avez raison, Monsieur le Président ; il n’appartient ni à la Préfecture, ni au DSDS, ni au para-médical d’apprécier la qualification d’un disciple d’Hippocrate.
Seul le Conseil de l’Ordre des médecins a compétence pour décider si tel ou tel confrère est un Diafoirus ou pas.
Il arrive parfois que des patients s’interrogent.
Au fait, en dehors du Conseil de l’Ordre, ne pourrait-on imaginer un Conseil de l’Ordre des malades ?
Je vous prie de vouloir bien agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma fort respectueuse considération.
St-Laurent-Du-Maroni le 13.04.05