Mettre des enfants au monde devient un travail salarié, une industrie familiale. Les ventres des jeunes filles – machines à produire de quoi alimenter cette industrie lucrative – assurent le relais des ventres maternels. Mieux, les ventres des unes et des autres peuvent enfanter dans le même temps. La rentabilité de l’entreprise n’en est que plus élevée.
Ainsi, les enfants constituent une matière première que l’on vend à la C.A.F pour acquérir des biens matériels qui profitent surtout aux adultes.
On sait que la quartrequatrite et la patrolite sont des affections endémiques fort répandues en Guyane. On sait également que les enfants, source de revenus pour les frais ou faux parents, sont ceux-là mêmes qui souvent ne disposent pas de fournitures scolaires satisfaisantes.
Nous sommes sans coup férir sur la voie d’un développement durable dans le cadre d’une arrogante et débilitante mendicité savamment entretenue par la France et l’Europe généreuses.