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Interview

Richard Meda, médiateur social

A 31 ans, Richard Méda est médiateur social dans le quartier de la Charbonnière. Ce jeune saint-laurentain, père de deux petites filles, aurait pourtant bien voulu être pompier, comme presque tous les petits garçons du monde. Les circonstances en ont décidé autrement et depuis cinq ans maintenant, il remplit avec enthousiasme et efficacité le rôle de relais entre les habitants d’un quartier qui lui est cher, et où il vit, et l’administration qu’il représente.



En quoi consiste le métier de médiateur social ?
Je travaille pour la mairie, au Centre Communal d’Action Sociale de St-Laurent. Je m’occupe du quartier de la Charbonnière où j’aide les personnes qui ne maîtrisent pas bien la langue française dans leurs démarches administratives. Je suis également là pour signaler tout disfonctionnement qu’il pourrait y avoir dans le secteur. Etre médiateur social, c’est être le relais entre les institutions et la population, il faut donc être proche de cette population.

Aimes-tu ce métier ? Etait-ce ton choix au départ ?
Au départ, je voulais être pompier volontaire, j’ai même passé l’AFPS, mais finalement je n’ai pas poursuivi. Comme à l’époque, il y avait ce dispositif emplois jeunes qui avait été mis en place par le gouvernement, et que je me voyais bien dans le rôle d’intermédiaire entre les habitants et les institutions, j’ai fait un courrier au maire pour proposer ma candidature pour le secteur de la Charbonnière. Elle a été retenue et cela fait maintenant cinq ans que je suis

Que t’a apporté le fait d’être médiateur social ?

Par ce métier, j’ai appris à connaître en profondeur mon quartier et sa population, à connaître les gens avec leurs problèmes, et à savoir comment cerner ces problèmes et les aider à les résoudre. En les aidant pour leurs courriers et leurs démarches, j’ai également acquis une certaine maîtrise dans la rédaction du courrier et l’introduction dans les administrations.


Quel est ton rapport avec les jeunes dans le cadre de ton métier?
Cela se passe très bien, ils viennent me voir quand ils ont un problème, d’infrastructure ou autre, dans le quartier. On organise alors des tables rondes et je prends par écrit leurs doléances que je fais ensuite remonter auprès de la mairie. S’ils doivent suivre une formation sur Cayenne, comme le CCAS gère un centre d’hébergement pour les jeunes là-bas, ils viennent retirer des dossiers que je les aide ensuite à remplir.
Ils sont proches de moi, car ils savent que quand ils ont un problème, il y a quelqu’un dans le quartier à qui ils peuvent se confier.

Quels sont tes passe-temps ?

Je fais du footing, je joue au foot, en fait je suis très sportif. Je suis membre de l’équipe de foot de Grand-Santi, l’AS Grand-Santi, et nous avons d’ailleurs des joueurs de la Charbonnière sur lesquels nous comptons beaucoup pour le championnat de cette année.

Si tu avais la possibilité de changer quelque chose, qu’est-ce que ce serait ?

Si je pouvais changer quelque chose, je ferais en sorte de construire beaucoup plus de logements. Je trouve que nous avons suffisamment de terres en Guyane pour qu’aujourd’hui, il n’y ait plus autant de familles sans toit.

Quel est ton plus grand regret en ce qui concerne la société saint-laurentaine actuelle?
Je trouve vraiment regrettable qu’actuellement dans les administrations, on soit obligé d’attendre aussi longtemps pour la moindre démarche alors qu’il y a beaucoup de jeunes qui ne travaillent pas. Il faudrait améliorer l’accueil grâce à l’embauche des jeunes.

Aujourd’hui, on parle de plus en plus du retour aux traditions, on le voit par exemple avec l’élection de la Miss pangi, quelle est ton opinion à ce sujet ?

Je crois que c’est vraiment une bonne chose car une population, une ethnie sans histoire n’a pas de racines. Elle doit mettre en avant et faire valoir sa culture, que ce soit par la musique, les danses ou d’autre choses encore.

Quel message souhaiterais-tu faire passer aux plus jeunes ?
Je voudrais surtout dire aux jeunes qui sont dans le milieu scolaire de poursuivre leurs études parce qu’aujourd’hui, même en ayant un diplôme, bac ou bac plus, c’est difficile d’avoir un travail. Donc il faut étudier pour être plus tard le plus compétitif possible sur le marché du travail.

Mardi 19 Octobre 2004
Rédaction

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Vos commentaires

1.Posté par ARNOLD le 21/10/2004 15:47
Bien parlé mon frère!!!!!!!
Oh lass mangé wasaii ou vine bien pesssssssss.


Relax!!!!!!!!!

2.Posté par Vincent le 23/02/2009 14:51
T'as raison Richard faut construire plein de logements! Ca fera du boulot pour Nofrayane

3.Posté par kraus le 11/06/2011 14:30
Bonjour Richard,
Le métier que tu exerces m'intéresses beaucoup, pourrais-tu me donner des conseils pour faire ce métier, quelle formation? quel diplôme etc....
Je te remercie à l'avance,
Cordialement
Karinne

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