Expliquons :
1) « les Echecs » indique le jeu d’échecs, vous savez un grand carré rempli
de carrés noirs et blancs.
On l’appelle un échiquier .
2) « l’échec » dont il est question est l’échec scolaire bien sûr, situation
fréquente malheureusement, dont les élèves ne sont pas toujours
responsables. On veut donc le réduire en jouant aux échecs.
Mais comment un jeu de société peut-il permettre de rattraper les difficultés scolaires des enfants ?
Pour comprendre, entrons dans la classe de Monsieur BOSIO, professeur de mathématiques au collège Paul JEAN-LOUIS et observons en silence. Sur le tableau blanc est accroché un grand échiquier magnétique sur lequel des pièces ont été disposées : un roi, une reine et trois cavaliers. Six tables sont constituées, avec 2 ou 3 élèves chacune ; ceux qui font face au tableau décrivent la situation aux autres, lesquels la reproduisent sur leur échiquier de table.
Tout cela paraît élémentaire, … mais c’est faux ! Quelles sont les données à maîtriser ? :
- la position des pièces, comme à bataille navale ;
- la valeur respective des pièces ;
- leurs possibilités de déplacement, différents pour chaque pièce ;
- les conséquences d’un déplacement possible et, donc, le choix du meilleur ;
- souvent, il faut penser plusieurs coups à venir pour réussir le bon choix.
Voilà qui n’est plus élémentaire du tout, c’est même très complexe. Malgré cela, les élèves nous surprennent par leur intérêt pour cette activité difficile, leur concentration, eux qui ont la réputation de s’agiter comme des puces, et surtout par leur capacité à construire une stratégie. Tout cela est remarquable.
Gageons que le prochain article sur ce thème portera le titre de « Moins d’échec grâce aux Echecs, au collège Paul JEAN-LOUIS ».