Pouvez-vous vous présenter ?
Que faites-vous dans la vie ?
Je suis agent d’animation au Centre de Culture et de Loisirs depuis bientôt 20 ans. Je m’occupe plus particulièrement de la radio, mais je touche un peu à tout : animation, secrétariat,…
Quelle place occupe la musique dans votre vie ?
Une grande place, mais moins grande actuellement qu’il y a encore 5 ou 6 ans, puisque auparavant j’ai été D.J, à une époque j’ai monté une discomobile, j’ai été animateur à la radio, donc c’était vraiment, on peut le dire, le centre de ma vie. Maintenant, j’aime toujours la musique mais elle prend quand même un petit peu moins de place.
Jouez-vous d’un instrument ?
Eh bien, je fais quelques notes sur une guitare, j’ai essayé de me mettre au clavier, ce n’est pas évident et je dois être capable de faire deux ou trois notes sur un clavier. Cela m’arrive aussi de fredonner et de faire un peu de percussion.
C’est la passion pour la musique qui vous a amené à aimer ces instruments ?
Quel est votre style de musique préféré ?
Honnêtement, j’aime toutes les musiques, mais cela dépend du moment. Vraiment, je peux écouter de tout, bien sûr certaines choses beaucoup plus que d’autres, mais j’aime tous les styles de musiques. Bon, je dirais que j’adore la salsa, il y a dix ans ce n’était pas le cas, mais maintenant j’adore.
Votre histoire est fortement liée à celle de la radio RLM100, quel a été votre rôle au sein de cette radio ?
C’est vrai qu’après le service national, je suis revenu à St-Laurent, et j’ai pu intégrer le CCL. La radio avait à peine un an et tout de suite j’ai été animateur principal, dans une semaine je devais faire environ une trentaine d’heures à l’antenne. Avec les autres qui étaient là avant moi, j’ai appris à tout maîtriser, à toucher à tout et aujourd’hui, je peux pratiquement tout faire en radio.
RLM100 n’est plus ce qu’elle était il y a 15 ans, comment expliquez-vous cela ?
Dans votre vie professionnelle, quel est votre plus grand regret ?
Je n’en ai pas vraiment…c’est vrai que parfois je me dis que j’aurais dû écouter ceux qui m’encourageaient à partir, qui me disaient que j’avais les capacités pour aller plus loin. Ce n’est pas un regret mais c’est vrai que parfois j’ai un doute. Non, je n’ai pas de regret, j’aime ma commune, j’aime mon pays, j’aime ce que je fais et si je peux faire plus, c’est encore mieux.
Quel est votre plus beau souvenir ?
Je crois que c’était il y a une bonne quinzaine d’années, je devais recevoir un historien guyanais qui venait présenter son livre. J’avais vraiment le trac car je ne suis pas journaliste et je ne connaissais pas grand-chose au sujet, ce que je lui expliquai avant l’émission en m’en excusant et en promettant de faire de mon mieux. Et après l’interview, il m’a dit que ça s’était bien passé, mieux que sur d’autres gros médias et que nous n’avions pas besoin de journalistes à RLM. Cela m’avait marqué, ça m’a vraiment fait plaisir et ça m’a vraiment donné un peu plus confiance en moi-même et en ce que je fais.
Quelles sont tes ambitions pour la radio RLM100 ?
Depuis toujours, j’ai voulu que RLM100 soit LA radio de l’ouest, la radio qu’on écoute quand on veut savoir ce qui se passe dans l’ouest guyanais. On fait beaucoup de choses mais il manque, maintenant et depuis des années, un journal d’information. Mais pour cela, il faudrait de vrais journalistes, des pigistes, et la radio n’a pas les moyens d’assumer tout cela.
Tu es aujourd’hui un peu plus en retrait par rapport à la radio…
Disons que je ne suis plus à l’antenne, quoique depuis quelques temps j’anime tous les matins une émission qui s’appelle « Fous d’humour ». Mais il est vrai que je préfère laisser l’antenne aux jeunes parce qu’il faut dire qu’il y a beaucoup plus de jeunes qui écoutent. En plus, je fais beaucoup d’autres choses qui me prennent beaucoup de temps.