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Interview

Dernier hommage à Louis Joseph HUYGHUES-BEAUFOND, l'âme du Maroni Palace

Suite à l’annonce du décès de M. Huyghues-Beaufond, la rédaction du 97320.com a souhaité lui rendre hommage en rediffusant un long entretien qu’il nous avait accordé il y a quelques années. Retour sur les riches heures du dancing le « Maroni Palace », haut lieu du carnaval à Saint Laurent du Maroni : les bals, les Difficiles et le vidé !
Les obsèques se dérouleront mercredi 21 décembre 2011 à 16h30 à l’église du centre ville.



Si aujourd’hui les grandes universités se trouvent à Cayenne, il n’en était pas ainsi il y a quelques années. Le MARONI PALACE a marqué des générations de carnavaliers et St Laurent avait un carnaval à la hauteur de sa réputation. C’est avec émotion et franchise que M. HUYGHUES-BEAUFOND nous raconte ces belles années ; il évoque pour nous les premiers dancings, vidés et les touloulous qui donnèrent à notre carnaval ses lettres de noblesse.

Où les Saint-Laurentains dansaient-ils après-guerre ?
Les premiers dancings dont je me souvienne sont « Au petit coin de Paris » (une ancienne case créole qui a brûlé depuis) et « l’île de Raynard » à l’emplacement de l’actuel 8/8 en ville. Des bals s’y déroulaient toute l’année et évidemment pendant la période de carnaval.
Puis il y a eu « Le Nouveau dancing », dans les années 50, à l’angle des rues Simon et Rivierez (actuelle avenue F. Eboué) ; on s’y amusait beaucoup pendant le carnaval. Les gens allaient aussi au bal « chez Loulouse », route de St Maurice ; on s’y rendait alors à pied ! M. Barthélémy organisait aussi des soirées carnavalesques, route de St Maurice toujours.
Au centre-ville vous aviez le « Welcome dancing » de M. Filtz, avenue Rivierez (actuel cabinet du Dr Bois), et chez Mme Anatole, en face ; on y respectait la tradition et le folklore et on y jouait le tambour.
Il y avait aussi l’établissement de M. Edouard ROYER, « le Django Palace », devenu plus tard le « Yucca Club », et « Chez Momo » (actuel siège du PSG).

Qui animait ces soirées ?
Nous avons toujours eu d’excellents musiciens à St Laurent, et on trouvait alors de nombreuses formations ; je me souviens d’un orchestre réputé avec M. Foye, M. Dechicourt au saxo, M. Wy à la contrebasse, M. Tarcy à la clarinette ainsi que M. Jo Wait qui était professeur de musique.
Il y avait aussi, dans les années 50, l’orchestre « La Flamme Harmonieuse » et l’ « Orchestre Tropical » qui animaient les soirées.

Quels ont été vos débuts dans l’animation des soirées carnavalesques ?
J’ai commencé à participer à des soirées dans l’établissement « Colorado ». C’était un bâtiment construit par un groupe d’amis musiciens, en face de l’actuel garage Bertrand.
J’appartenais alors à une association sportive nommée « Golden Star » et nos finances étaient peu importantes ; nous n’avions pas toujours les moyens de nous rendre dans les communes ou à Cayenne pour disputer les matchs et devions souvent déclarer forfait. Pour remédier à cela, nous avons pensé à l’organisation de soirées pendant le carnaval. Nous avons donc loué le Colorado pour financer les déplacements du club !

Cela vous a donné le goût des soirées carnavalesques…
Oui ! En janvier 1969, j’avais alors 28 ans, j’ai pris la direction du Colorado. Tous les samedis soirs il y avait bal.
Le premier orchestre était « les Vickings », formé par des jeunes de la commune, dont Jérôme CRITTON, J.P PADOVANI, Christian ROYER et Gaston EMIGRE. Léon BERTRAND a débuté avec eux! Ils sont devenus ensuite « Les Rapaces ». Ils étaient les premiers à animer les soirées.
Plus tard il y a eu l’orchestre des « Faucons Noirs ».
Ces deux orchestres ont joué en alternance de 1969 à 1974.

C’était alors les débuts du bal « paré masqué » ?
Disons que cela est venu petit à petit. Cette tradition existait déjà à Cayenne et j’ai connu là-bas les premiers touloulous qui allaient danser au « Petit Balcon » au bout de l’avenue du 14 juillet, vers la mer, ou au « Palladium », là où se trouve aujourd’hui la librairie A. J. C.
A St Laurent il fallait inciter les gens à se costumer et à se masquer. Je crois que c’est en 1970 que nous avons eu notre premier vidé sonorisé à St Laurent, grâce à la générosité de M. Joseph CHEUNG-A-LONG qui nous avait donné son transformateur : de 12 volts nous sommes passés à 110 volts !Les Faucons Noirs ont mis le feu à la ville !

Quand avez-vous pris la décision d’ouvrir votre propre établissement ?
C’est en 1975 que je me décide à construire mon établissement au 42, boulevard De Gaulle. Le MARONI PALACE sort de terre grâce à quelques amis et à moi-même ; nous l’avons bâti de nos mains : une piste de danse de 150m2 , la scène surélevée de 60 cm, le bar et les toilettes, ainsi que deux portes de secours.
Avec beaucoup de persévérance, j’ai progressivement organisé mes soirées. Les débuts ont été difficiles, et en 1976 Les Rapaces ont ouvert le carnaval au Maroni Palace, mais avec peu de succès. C’est en 1979 véritablement que tout commence, avec l’orchestre des Difficiles, qui a joué dans mon établissement jusqu’en 1987 !
Mais je dois préciser qu’il existait un autre établissement, celui de M. Sainte Rose, le « Kerlys ».

Le Maroni Palace entre alors dans la légende de l’école du samedi soir !
Oui ! Honnêtement, on peut dire que nous n’avions rien à envier à Cayenne ! D’ailleurs de nombreuses personnes venaient passer la fin de semaine à St Laurent, depuis Cayenne et les communes. Deux cars venaient de Kourou pour la dernière ligne droite…
Les hôtels et les restaurants étaient remplis tout le week-end ! Chaque week-end il y avait un thème, dans les bals et dans la rue…
Le samedi soir, dès 22h30, les touloulous arrivaient, et les cavaliers étaient au rendez-vous, avec tenue correcte exigée !
Le dernier samedi du carnaval, il y avait un jury qui récompensait le plus beau touloulou, avec diplôme et bouteille de champagne !

Comment expliquez-vous ce succès ?
Ce n’est pas sans peine ! J’ai d’abord incité les gens à se costumer et j’ai commencé par faire venir des touloulous de Cayenne en taxis !!! Jean MODERNE, le taxi-man, les prenait à l’hôtel Kettay et les amenait à St Laurent ; elles étaient 16 femmes qui, arrivées ici, se défoulaient ! Les gens ont apprécié et en 1985, 1986, il y avait trois groupes de quarante touloulous qui dansaient dans mon établissement !
Nous avions deux vidés le dimanche, payés par l’établissement ! Le camion était conduit par Gaston LONY ; Le premier était le matin à 5h30, à la sortie du bal, et l’autre de 16h30 à 19h30 ! La dislocation du vidé se faisait devant l’établissement… puis le bal du dimanche soir s’ouvrait et durait jusqu’à minuit !

A croire que vous étiez plus résistants …
Ah mais il y avait de la vitamine dans l’air !!! On servait la soupe « pied de bœuf » et au retour du vidé, on offrait aux carnavaliers le Vermouth, la bière noire Porter, et les œufs mixés avec du lait et les épices (muscade, cannelle, noyau …) et puis le blaff avec les bacoves « ti-nain » et la viande salée… Pendant le premier vidé du matin, on rangeait et nettoyait la salle pour installer les tables et les chaises. Les gens réservaient leur table !

Quels souvenirs gardez-vous des dernières années ?
En 1987 un groupe de jeunes de la commune a repris le flambeau sous la direction de J. P BONJOTIN, et le groupe « Kalawang » de G. BARBE a joué pendant ces années, de 1988 à 1992.
C’est en décembre 1992 que la commission de sécurité est passée pour constater la vétusté de l’établissement… le délai était trop court pour engager des travaux avant la période de carnaval et j’ai demandé un sursis que l’on m’a refusé ! J’ai alors dû fermer les portes… j’avais pourtant déjà utilisé du bois ininflammable pour le plafond… on ne m’a pas facilité la tâche… j’ai adressé plusieurs courriers aux autorités compétentes, j’ai cherché plusieurs partenaires … j’ai même un plan dessiné par un architecte compétent qui a imaginé un nouvel établissement, plus grand et plus moderne, respectant toutes les règles de sécurité existantes ! Le dossier est là… Mais aujourd’hui encore je suis seul !


Gardez-vous espoir ?
Oui, toujours ! Lorsqu’on aime quelque chose, on sait le faire bien ! J’ai prouvé que j’aimais le carnaval et aujourd’hui encore j’espère la réouverture du MARONI PALACE ! Même si ce sont les derniers jours de ma vie, je voudrais voir St Laurent s’amuser et danser comme avant, car ici nous sommes des aristocrates, et nous avons été habitués à un carnaval de qualité !


Mardi 18 Janvier 2005
C. Mistral

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Vos commentaires

1.Posté par une internaute le 18/01/2005 16:08
Après un temps c'est un autre, ce proverbe s'adapte très bien à la situation du carnaval de St Laurent, et c'est bien dommage. J'étais jeune à l'époque où, le Maroni Palace portait ses lettres de noblesse, je revois encore ma mère et ses copines se préparer, pour aller de déhancher toute la nuit. Je me revois me faire attraper par l'oreille parce que je me suis introduite en douce pendant un bal Titane, à 5 h 30, attendant le vidé. Kaye Manman de Kassav et bien d'autres morceaux orchestrés par le groupe "les Difficiles", nous mettaient en transe. Notre vidé était reconnu comme étant le meilleur vidé de la Guyane. Eh ouais, comme dis Mme Flore, c'était le bon vieux temps (rires)

2.Posté par une internaute le 18/01/2005 16:12
M. BEAUFOND, j'espère sincèrement que vous puissiez réouvrir ce dancing. Si j'avais les moyens je vous aiderait volontié, malheureusement avec les si, on ne fait rien. Tchimbé raid

3.Posté par flidjette le 21/01/2005 01:08
Grâce à une amie, j'ai su qu'il y avait une interview de vous sur le carnaval qui l'avait émue. Je confirme que moi aussi j'ai été émue par vous. Malgré mon âge j'ai eu la chance d'avoir dansé dans ce PALACE et j'en garde que de bon souvenir. Je ne parle même pas des vidés de 5h30 là c'était le top, ma maman me réveillait et j'y allais avec elle ou des amies. Quant à l'après midi les tenues se "sportives" étaient prêtes dès la veille et je peux dire que c'était un vrai marraton. Certe il pouvait y avoir des p'tits problèmes, mais jamais bien méchant. Je vous souhaite de trouver des partenaires pour réouvrir votre dancing pour ne pas dire notre dancing car on s'y sentait comme chez soi. Si je puis me permettre pour réouvrir votre dancing trouver des partenaires dans tous les milieux de cette manière votre champ de connaissances sera beaucoup plus large, et de ce fait ouvrira plus de portes. Ne vous contentez pas de prendre que des membres dans le milieu artistique. Bonne chance à VOUS mais aussi à NOUS. Tchimbé raid pa moli

4.Posté par Betty le 21/01/2005 04:38
Je peux dire que vu mon âge j'ai connu les débuts du Maroni Palace après Loulouse. C'est vrai pour les soirées touloulous cela a commencé timidement. J'ai même fait comique dans cette salle. Bien sûr après c'est devenu plus sérieux. "C'était le bon vieux temps". Tout était assuré : orchestre, idés. Quel marathon : samedi soir, dimanche matin, dimanche après-midi, bal titane quand je pouvais (les enfants!!!). Puis cà a cassé ; il y a eu un autre dancing... "Après oun temps a oun autre" vrai ; pas de regret, mais avançons en faisant pour le mieux-Bonne Chance et Bon Courage pour ton projet H. BEAUFOND.

5.Posté par Gilles HB le 21/01/2005 20:51
Merci à toi Papa, d’avoir raconté la vérité sur le Dancing. Au moins, on ne me posera plus la question du Pourquoi et Comment.
J’ai été aussi surpris que les internautes, de te voir en interview sur le site 97320.com et cela m’a beaucoup fait plaisir.

Ton fils Gilles

6.Posté par Klassia le 22/01/2005 02:11
Je n'avais que 6-7 ans quand ma mère venait me réveiller à 5h30 pour aller au vidé qui partait près du dancing.
Je me souviens qu'elle m'amenait voir les CHOUITTI: groupe de 30-40 touloulous qui rentraient au maroni palace à minuit précise chaque samedi.

Des souvenirs heureux et formateurs qui m'ont fait aimer le carnaval et surtout celui du samedi soir.

C'est vraiment dommage qu'aujourd'hui il ni ait plus tout cet environnement, ce cadre pour éduquer mes futurs enfants!!

Concernant votre recherche de partenaires, avez vous pensé à faire appel au service de idées conseils situées en bas du contrat de ville de st laurent ou à la chambre de commerce et d'industrie pour l'aide à la création d'entreprise.
Il peuvent vous fournir une aide pour le montage de votre projet et surtout le financement ou la recherche de partenariat.

Voir dans quel cadre votre projet peut bénéficier de fond européen ou une aide exceptionnelle de la commune.
Bien sûr, il faudrait réfléchir au statut de l'organisme de gestion de la salle (Vous) et au cadre juridique de la réalisation de votre projet.




7.Posté par docbiboldy le 24/01/2005 09:27
Sa to fè moussié Bouffon...to fé nou révé épi Maroni Palace...mo ka changé toujou dé ses bons moments!...Mo té ka vive en sa temp-a!!! mo prend tellemen plési é mo ka régrété sa temp-a... ken yo ka di "Temp fè temp, temp lésé temp".
Je pense que la plus belle chose qu'il pourrait arriver de mieux pour st-laurent, serai l'ouverture de ce dancing pour le bien de tous ainsi nos générations de maintenant puisseront découvrir notre toute la splendeur et l'épopée de Maroni Palace...
Je m'en souviens que les Cayennais descendaient sur st-laurent pour danser...franchement! la vie était grandiose...que dire aussi de l'orchestre "Les difficiles"...que du bonheur!!!
L'un de votre voisin...Moussié jo'.

8.Posté par pop le 25/01/2005 22:10
ffghbj

9.Posté par saleg le 07/02/2005 20:23
à Saint-Laurent , nous sommes trop fataliste, j'ai vu trop de temps fait temps, temps laisé temps dans les interviews
Ce dancing pour moi c'est comme le grand dancing : Nana, la population doit encourager ce Monsieur à pouvoir réhabiliter ce lieu Mythique , ils ont pas restaurer le bagne, pourquoi pas le dancing!

10.Posté par huyghues-beaufond paul le 08/02/2005 22:20
salut cousin,

C'est moi paulo. j'ai trouvé ta page web par hasard, et je peux t'assurer qu'elle m'a fait plaisir.

A bientot j'espere. Bises aux "grands enfants et a ton epouse"

Tres bonne année 2005

Paulo kimbé rèd

11.Posté par Michel le 10/03/2005 14:18
Quelqu'un peut il m'expliquer pourquoi il n'y a pas de salle des fêtes sur cette commune. Au moins diverses festivités pourraient s'y dérouler notamment les touloulous en périodes de carnaval.
De plus la construction serait réalisée en tenant compte des normes européennes de sécurité et ne risquerait pas une fermeture administrative tous les quatre matins.

12.Posté par Louis-Joseph HB (fils) le 10/03/2005 18:19
Bonjour à tous

Je voudrai dans un premier temps remercier et féliciter mon Père pour tous ce qu'il a réalisé pendant de longue année pour la population de Saint Laurent.

Je savais que tout le monde appréciait cet établissement et cela me fait plaisir de voir tous ces témoignages.

La vérité est toujours bonne à dire, ce fut le cas dans cette interview, cela permettra à certain d'avoir les bonnes réponses et à d’autres de se poser les vraies question.

Je crois sincèrement PAPA que ce projet de réouverture se fera très rapidement pour le bien de Saint Laurent du Maroni…

LJHB..

13.Posté par Philippe le 06/05/2005 23:50
Durant 5 ans, je fus un fervent carnavalier à Saint-Laurent 94/99.
Malheureusement, je suis arrivé trop tard pour connaître "Chez Beaufond", car les anciens appellent également ainsi le "Palace".
Cet interview, m'a beaucoup apporté et je sais enfin ce qu'il s'est passé. Car lorsque je posais des questions sur le "Palace" à mes copains, j'ai toujours ressenti une impression de "Tabu" autour de ce lieu. Alors maintenant, Monsieur Louis-Joseph, j'espère qu'un jour, lorsque je reviendrais à Saint-Laurent, j'aurais le plaisir de jouer l'Auberge du Cheval Blanc sur la scène du "New Maroni Palace". Le carnaval de Saint-Laurent a une âme et cette âme passe par les gens de votre génération.

14.Posté par DANIEL SAUSMANN PESSINE le 06/09/2005 16:15

Bonjour

Nous pourrions être interessés par votre établissement, à la lecture des différents courriers de vos "fans", je devine qu'il est fermé. Avez vous une licence IV ??
Nous pourrions convenir d'un RDV sur place et visualiser l'établissement afin de le mettre aux normes...Quel est votre statut juridique ??

MERCI DE BIEN VOULOIR NOUS REPONDRE
Cordialement


15.Posté par HUYGHUES-BEAUFOND Bernard le 12/12/2005 21:57
heureux de constater que la famille HUYGUES-BEAUFOND a éssaimé partout.
LeChesnay, le 12 décembre 2005

16.Posté par CATALINA BEAUFOND le 23/01/2007 11:39
NO HABLO FRANCES PERO NAVEGANDO DECIDI BUSCAR A PERSONAS CON MI APELLIDO Y ME APARECIO USTED QUESIERA CONOCERLO

17.Posté par huyghues_beaufond jeanne le 27/03/2007 05:47
jeanne, fille de deus epoux de cecile .heureuse de vous avoir trouvé sur le net bises a tous y a CATALINA. A bientot

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